Vu hier soir en avant-première et en présence de Claude Miller, Ludivine Sagnier et Robinson Stévenin. Drame romantique de Claude Miller (librement inspiré de « La Mouette » d'Anton Tchekov). Avec Nicole Garcia (Mado), Jean-Pierre Marielle (Simon), Robinson Stévenin (Julien), Ludivine Sagnier (Lili), Bernard Giraudeau (Brice), Julie Depardieu (Jeanne-Marie), Yves Jacques (Serge), Anne Le Ny (Leone), Marc Betton (Guy).
« Mado, une actrice célèbre, passe ses vacances d'été dans sa propriété en Bretagne, en compagnie de son frère Simon, de son fils Julien qui veut devenir cinéaste et de Brice, son amant du moment, réalisateur de ses derniers films.
Les relations de Julien avec sa mère sont très tumultueuses. Ce dernier est fou amoureux de Lili, une jeune fille de la région qui ambitionne d'être comédienne.
Celle-ci considère Julien avec tendresse mais elle est fascinée par Brice, un metteur en scène reconnu qui semble sensible à sa grâce. Un jour, Lili lui propose de tout quitter pour l'emmener à Paris.
Cinq ans plus tard, Lili est une actrice célèbre. Elle n'est plus avec Brice. Elle apprend par hasard que Julien va tourner son premier long métrage et qu'il parle d'elle... »
Magnifique ! (Mais puis-je être objectif ?)
J'avoue avoir été inquiet au début. L'image me paraissait hésitante, par moment (du DV « trafiqué » pour faire cinéma ?). Et il faut bien que je reconnaisse avoir préféré la deuxième partie du film. Pourtant, la première partie est indispensable au scénario et Ludivine est splendide !...
Le film fut agréable à regarder. La présence de Jean-Pierre Marielle et les dialogues écrits spécifiquement pour lui apportent une énorme dose d'humour sur ce film qui serait sans cela relativement pesant.
La rencontre avec le réalisateur et les comédiens fut longue et bon enfant. Je regrette que certains amoureux de Tchekov n'aient pas voulu regarder le film comme il le méritait, mais seulement à travers la loupe comparative de leur mauvaise foi pré-établie.
« La petite Lili » était sélectionné au festival de Cannes 2003 et sort officiellement en métropole le 27 août 2003.
PS : un message secret est caché dans ce texte, saurez-vous le trouver sans tricher ?
Tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi). Mises à jour : tous les 5 ou 6 ans... Peut-être.
22 août 2003
20 août 2003
Nos enfants chéris
Vu le 10 août. Comédie dramatique de Benoît Cohen. Avec Mathieu Demy (Martin), Romane Bohringer (Constance), Laurence Côte (Ariane), Julien Boisselier (Simon), Mathias Mlekuz (Arnaud), Eléonore Pourriat (Claire), Fabio Zenoni (Jean-Marc).
« Martin, trente ans, est sur le point de partir en vacances avec sa femme Ariane et sa petite fille Cerise. C'est alors qu'il croise Constance, son amour de jeunesse, elle-même flanquée d'un mari et de deux enfants.
Celle-ci a une idée : ils passeront quelques jours à la campagne entre amis, comme au bon vieux temps, pour le meilleur et pour le pire... »
Très bon moment. Benoît Cohen arrive à faire rire en analysant finement les différentes façons dont les parents d'aujourd'hui gèrent leur « parentalité » (néologisme que j'assume. Na !).
Je n'aime pas la fin, mais c'est personnel.
« Martin, trente ans, est sur le point de partir en vacances avec sa femme Ariane et sa petite fille Cerise. C'est alors qu'il croise Constance, son amour de jeunesse, elle-même flanquée d'un mari et de deux enfants.
Celle-ci a une idée : ils passeront quelques jours à la campagne entre amis, comme au bon vieux temps, pour le meilleur et pour le pire... »
Très bon moment. Benoît Cohen arrive à faire rire en analysant finement les différentes façons dont les parents d'aujourd'hui gèrent leur « parentalité » (néologisme que j'assume. Na !).
Je n'aime pas la fin, mais c'est personnel.
Le royaume des chats
Vu le 07 août. Film d'animation (dessin animé) de Hiroyuki Morita.
« Haru, une collégienne au comportement instable, sauve par hasard un chat d'un accident de la circulation. Ce qu'elle ignore, c'est que le félin n'est autre que le fils du puissant roi des chats. Cette rencontre va complètement bouleverser le cours de son existence. Dans son aventure, trois personnages vont se révéler des amis précieux : le très élégant Chat Baron, Mouta, un gros matou errant, et le corbeau Toto. »
Nouvelle production du studio Ghibli, ce dessin animé ne m'a pas enchanté autant que « le chateau dans le ciel » ou « le voyage de Chihiro » (voir les archives de ce weblog).
Reste que l'histoire soulève la question de la dette avec intelligence. Et les chats sont attachants, chacun dans leur style. Belle trouvaille : les « costumes » des gardes du corps du roi des chats. L'effet est bluffant. (Cette séquence est visible en vidéo sur le site officiel du dessin animé « le royaume des chats »).
Bref, un bon moment qui ne déçoit pas.
« Haru, une collégienne au comportement instable, sauve par hasard un chat d'un accident de la circulation. Ce qu'elle ignore, c'est que le félin n'est autre que le fils du puissant roi des chats. Cette rencontre va complètement bouleverser le cours de son existence. Dans son aventure, trois personnages vont se révéler des amis précieux : le très élégant Chat Baron, Mouta, un gros matou errant, et le corbeau Toto. »
Nouvelle production du studio Ghibli, ce dessin animé ne m'a pas enchanté autant que « le chateau dans le ciel » ou « le voyage de Chihiro » (voir les archives de ce weblog).
Reste que l'histoire soulève la question de la dette avec intelligence. Et les chats sont attachants, chacun dans leur style. Belle trouvaille : les « costumes » des gardes du corps du roi des chats. L'effet est bluffant. (Cette séquence est visible en vidéo sur le site officiel du dessin animé « le royaume des chats »).
Bref, un bon moment qui ne déçoit pas.
Lost in la mancha
Vu le 05 août. Documentaire de Keith Fulton et Louis Pepe. Avec Terry Gilliam, Johnny Depp et Jean Rochefort (dans leurs propres rôles).
« Lost in la mancha dévoile les coulisses d'un film inachevé, intitulé L'Homme qui tua Don Quichotte. Pendant plusieurs semaines, Keith Fulton et Louis Pepe ont suivi le réalisteur Terry Gilliam dans son combat désespéré pour sauver un projet qu'il développait depuis plus de dix ans. »
J'ai un problème. J'avais aimé le film « les aventures du baron de Munchhausen ». Dans ce documentaire, on apprend que le « baron » est un énorme boulet attaché à la carrière de Terry Gilliam ; un fiasco financier qui fait fuire les producteurs américains. Dès lors, on comprendra que j'adore sans l'avoir vu le projet avorté de l'ex Monty-Python.
Tout le documentaire est là pour nous montrer d'un côté le génie de Terry Gilliam qui essaie de s'exprimer malgré la météorologie, les essais en vol de l'OTAN et la visite de financeurs en goguette et de l'autre un système axé autour des stars et des producteurs.
Petite info : au début du film, on entend Terry Gilliam dire qu'il tient sa bande annonce. Si vous patientez jusqu'à la fin de la projection, après le générique... Vous la verrez !
Petit plaisir : les nostalgiques des animations que Terry Gilliam faisait dans le cadre des Monty Python's Flying Circus en verront une parodie-hommage à l'occasion de la fable de Miguel de Cervantes, un des chapitres introductifs du documentaire.
« Lost in la mancha dévoile les coulisses d'un film inachevé, intitulé L'Homme qui tua Don Quichotte. Pendant plusieurs semaines, Keith Fulton et Louis Pepe ont suivi le réalisteur Terry Gilliam dans son combat désespéré pour sauver un projet qu'il développait depuis plus de dix ans. »
J'ai un problème. J'avais aimé le film « les aventures du baron de Munchhausen ». Dans ce documentaire, on apprend que le « baron » est un énorme boulet attaché à la carrière de Terry Gilliam ; un fiasco financier qui fait fuire les producteurs américains. Dès lors, on comprendra que j'adore sans l'avoir vu le projet avorté de l'ex Monty-Python.
Tout le documentaire est là pour nous montrer d'un côté le génie de Terry Gilliam qui essaie de s'exprimer malgré la météorologie, les essais en vol de l'OTAN et la visite de financeurs en goguette et de l'autre un système axé autour des stars et des producteurs.
Petite info : au début du film, on entend Terry Gilliam dire qu'il tient sa bande annonce. Si vous patientez jusqu'à la fin de la projection, après le générique... Vous la verrez !
Petit plaisir : les nostalgiques des animations que Terry Gilliam faisait dans le cadre des Monty Python's Flying Circus en verront une parodie-hommage à l'occasion de la fable de Miguel de Cervantes, un des chapitres introductifs du documentaire.
04 août 2003
Le coût de la vie
Vu hier matin. Comédie de Philippe Le Guay. Avec Vincent Lindon (Coway), Fabrice Luchini (Brett), Géraldine Pailhas (Héléna), Lorant Deutsch (Patrick), Isild Le Besco (Laurence), Claude Rich (Maurice).
Six personnages à Lyon. Chacun a un rapport à l'argent assez tranché.
Les acteurs sont bons. Les images donnent envie de retourner à Lyon. Le fond du film favorise l'introspection.
>> Plus de détails sur le site officiel du film
Six personnages à Lyon. Chacun a un rapport à l'argent assez tranché.
Les acteurs sont bons. Les images donnent envie de retourner à Lyon. Le fond du film favorise l'introspection.
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