29 avril 2003

Simon SaysSwears

Il y a 25 ans naissait le jeu électronique « Simon ». Souvenirs... Quatre touches de couleurs qui s'illuminent en rythme. Charge au joueur de reproduire les séquences colorés et sonores de plus en plus longues sans se tromper.

Un sujet Anglais a eu l'idée d'en proposer une nouvelle version, en ligne. La particularité de cette version : la grossièreté. Les sons associés aux quatre touches ont été remplacés par des gros mots.

Partageur, le britannique politiquement incorrect a offert aux internautes du monde entier de jouer dans leur langue natale. C'est ainsi qu'une version française vient d'être ajoutée grâce au don d'un de nos compatriotes dont nous ne savons que peu de choses (tout au plus avons-nous appris qu'il possédait un chat gris dont le nom est celui d'un métal résistant dont on fait le filament des ampoules).

Le jeu est d'une difficulté relativement faible (pas d'accélération, une séquence de dix sons sans erreur suffit pour gagner, etc.). On se lassera donc relativement vite. Le jeu sera surtout utile les jours où l'on a envie de se calmer les nerfs dans une langue ou une autre...

>> SimonSwears - Déconseillé aux moins de 12 ans (-12)
Nécessite ShockWave, lien de téléchargement sur le site si nécessaire

NB : en plus des quatre gros mots, trois phrases sont audibles. L'une d'elles quand on perd, les deux autres quand on gagne (il faut donc jouer plusieurs fois pour tout entendre).

27 avril 2003

OLNI *

Couverture d'un livreMais qu'est-ce que c'est que ce machin, là, à droite... ?

Bientôt disponible...

* Objet Lisible Non Identifié (mais cliquable)

20 avril 2003

Cildo Meireles

Du 7 mars au 18 mai 2003 au Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg.

Artiste brésilien, né en 1948 à Rio de Janeiro.

Dans une grande pièce du musée, mon œuvre préférée dans cette exposition : Marulho (la houle). « Une jetée de bois surplombe un sol couvert de livres composés d'images en gros plan de la mer qui sont agencés en une sorte de patchwork : une mer d'eau sèche, selon la formule de l'artiste.
Une bande sonore emplit l'espace : un montage réalisé à partir du mot "eau" dit par quatre-vingts personnes dans trente langues différentes [...] » (Extrait du petit journal disponible aux quatre coins de l'exposition).

Ses projets « Insertions dans les circuits idéologiques » (1970) m'ont aussi intéressé. Il s'agit d'imprimer des informations et des opinions critiques sur des objets courants et de les remettre en circulation. (Une forme de pied de nez au Ready Made). C'est ainsi que des bouteilles de Coca-Cola marquées "Yankees go home!" ont pu être achetées dans les supermarchés brésiliens, par exemple...

Enfin, mon attention a été retenue par celles de ses œuvres qui suivent une logique ou une méthode combinatoire, un peu à la manière des Ou-X-Po.

Le cœur des hommes

Vu il y a deux semaines. Comédie dramatique de Marc Esposito. Avec Gérard Darmon (Jeff), Jean-Pierre Darroussin (Manu), Bernard Campan (Antoine), Marc Lavoine (Alex).

(Synopsis officiel :) « Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis à la fois solides et immatures, sont au tournant de leur vie d'adulte. Ils se voient régulièrement, aiment tchatcher, s'engueuler et rire ensemble. Issus de milieux populaires, ils ont atteint leurs objectifs professionnels : Alex et Jeff ont créé un petit groupe de presse sportive qui marche bien, Antoine est prof de gym dans un grand lycée parisien, Manu a une boutique charcutier–traiteur qui ne désemplit pas.

Ce printemps-là, une série d'événements, la mort d'un père, l'infidélité d'une femme, le mariage d'une fille, les touche et les rapproche encore davantage. Confrontés à des situations qu'ils ne maîtrisent pas, ils se font des confidences, s'expliquent, s'aident, s'affrontent et se remettent en question. Leur rapport aux femmes est au coeur de tous leurs problèmes, de toutes leurs conversation, de tous leurs conflits... »

Séance formidable. Pas eu le temps de m'ennuyer... Toutes les émotions sont au rendez-vous.

Bernard Campan est presque aussi bon que dans "se souvenir des belles choses" et, en tout cas, tout aussi convaincant.

>> Site officiel du film Le cœur des hommes

07 avril 2003

Chouchou

Vu hier matin. Comédie de Merzak Allouache. Avec Gad Elmaleh (Chouchou), Alain Chabat (Stanislas), Claude Brasseur (Père Léon), Roschdy Zem (Frère Jean) et Catherine Frot (Nicole Milovavitch).

Si vous avez vu la bande annonce du film, vous avez le droit de craindre d'en avoir déjà vu toutes les séquences drôles. C'est souvent comme ça. Ici aussi, ou presque. Le réalisateur sait également jouer sur le registre des sentiments plus mélancoliques et ça surprend.

Bien sûr le film est surtout l'occasion pour Gad Elmaleh de jouer son rôle fétiche. Mais c'est un vrai plaisir pour nous, les spectateurs.

Catherine Frot est, comme toujours, admirable.

>> Site officiel du film Chouchou

Spéciale dédicace à la dame au fond de la salle qui fut écroulée dès les premières minutes du film et jusqu'à la fin : vous avez un rire bruyant, certes, mais communicatif.