13 mars 2004

Big Fish

Vu ce soir. Comédie dramatique de Tim Burton. D'après Daniel Wallace. Avec Ewan McGregor (Edward Bloom jeune), Albert Finney (Edward Bloom), Billy Crudup (William Bloom), Jessica Lange (Sandra), Alison Lohman (Sandra jeune), Helena Bonham Carter (Jenny et la sorcière), Danny DeVito (Amos Calloway), Steve Buscemi (Norther Winslow), Marion Cotillard (Joséphine), Robert Guillaume (le Dr. Bennett), Matthew McGrory (Karl).

Le père de William a depuis toujours préféré enjoliver l'histoire de sa vie en y ajoutant quelques touches épiques. On se croirait dans les voyages de Gulliver. William aimerait bien connaître la vérité sur son père avant que celui-ci ne soit emporté par la maladie. Ça ne sera pas facile, mais au bout de l'enquête le père et le fils pourront peut-être enfin se comprendre et se réconcilier.

On rencontre dans ce film le plus gros poisson chat du monde (et un cours sur la manière de l'attraper), un vrai géant et un géant de cirque, une sorcière avec un œil de verre, une sirène, un directeur de cirque lycanthrope, une ville nommée Spectre, un grand poète (?) qui n'arrive qu'à faire rimer ciel avec bleu et rose avec rouge avant de se reconvertir dans le banditisme de grand chemin, une artiste chinoise qui en vaut deux, etc. etc. etc.

Beaucoup d'émotions : du rire, des larmes, de la joie.

08 mars 2004

Confidences trop intimes

Vu ce matin. Drame romantique de Patrice Leconte. Avec Fabrice Luchini (William), Sandrine Bonnaire (Anna), Michel Duchaussoy (le docteur Monnier), Anne Brochet (Jeanne, l'ex de William), Gilbert Melki (Marc, le mari d'Anna), Laurent Gamelon (Luc, le nouveau compagnon de Jeanne), Hélène Surgere (Madame Mulon, la secrétaire de William).

Synopsis officiel : « Parce qu'elle s'est trompée de porte, Anna s'est retrouvée à confier ses déboires conjugaux à un conseiller fiscal, William Faber. Touché par sa détresse, troublé aussi, l'homme n'a pas eu le courage de lui dire qu'il n'était pas psy.

De rendez-vous en rendez-vous, de confessions en confessions, un étrange rituel s'instaure entre eux. William est à chaque fois ému par la jeune femme, et fasciné d'entendre ce qu'aucune femme ne livre jamais. Qui est donc Anna ? Est-elle seulement dupe du jeu qui se joue ?

Chaque jour plus impliqués dans cette étrange relation, Anna et William commencent à remettre en cause leur vie, leurs proches. Grâce à l'autre, ils posent enfin un regard neuf sur la vie, sans vraiment savoir où cela les conduira... »

Un peu comme dans « l'homme du train », Patrice Leconte nous laisse le temps de découvrir ses personnages. Fabrice Luchini n'en fait pas trop et profite des double-sens de certains de ses dialogues pour jouer d'un humour subtil (il y a fort à parier que ces textes-là ont été écrits pour lui). Anne Brochet est magnifique et subtile dans sa composition. Sandrine Bonnaire excelle à nous empêcher de savoir si son personnage comprend ce qui se passe ou pas.

Très beau décor, mais pourquoi avoir embauché un épileptique pour tenir la caméra ? Ou bien les tremblements du cadre devaient-ils symboliser le déséquilibre dans lequel baignent nos héros ?