30 décembre 2003

Ma vie sans moi

Vu ce matin en VOST. Drame d'Isabel Coixet. Avec Sarah Polley (Ann), Mark Ruffalo (Lee), Amanda Plummer (Laurie, la collègue au régime), Deborah Harry (la mère d'Anne), Scott Speedman (Don, le mari d'Ann), Leonor Watling (Ann, la voisine), Maria de Medeiros (la coiffeuse fan de Milli Vanilli).

Elle a eu Penny à 17 ans et Patsy à 19 ans. Elle vit dans une caravane dans le jardin derrière la bicoque de sa mère. Son père est en prison depuis dix ans. Elle fait des ménages à l'université, la nuit. Elle s'appelle Ann. Elle va à l'hôpital pour faire une échographie. Les douleurs qu'elle ressent ne sont pas celles d'un grossesse, comme elle l'espérait, mais celle d'un cancer des trompes qui s'est propagé vers l'estomac et le foie.

Il lui reste deux mois, peut-être trois, pour faire tout ce qu'elle n'avait jamais eu le temps de faire. Et elle va le faire courageusement.

Admirable, parce que ce qu'elle a à faire n'est pas fou. Admirable, parce que construit et filmé dans un progression très bien maîtrisée. Admirable, parce que Sarah Polley est fantastique. Admirable pour le message positif et optimiste que soutient tout le film.

« Ma vie sans moi » est l’adaptation d’une nouvelle de Nanci Kincaid "Pretending the bed is a raft". A lire, probablement (NB : orthographe du nom vérifiée. Les autres sites n'ont fait qu'un copier-coller sans se poser de question).

Calendar Girls

Vu hier soir en avant-première et en VOST. Comédie de Nigel Cole. Avec Helen Mirren (Chris), Julie Walters (Annie), John Alderton (John), Linda Bassett (Cora), Annette Crosbie (Jessie), Ciaran Hinds (Rod), Celia Imrie (Celia), Geraldine James (Marie), Penelope Wilton (Ruth), Philip Glenister (Lawrence).

Enfin ! Oh bon sang ! Enfin... Je suis tellement heureux de pouvoir dire de nouveau d'un film autre chose que de recopier son synopsis officiel. Je suis réconcilié avec mon cinéma.

C'est l'histoire vraie de ce club féminin victorien (le Knapely and district Women's Institute) dont quelques membres ont décidé de poser nues afin de rapporter quelques pennies à l'hôpital local. Le film raconte la vie quotidienne au cœur de la campagne anglaise (Agatha Christie n'est pas loin) ; les réunions « passionnantes » du W.I. (la conférence sur les brocolis est un must) ; la leucémie fatale de John, le mari d'Annie ; l'idée de Chris pour collecter des fonds à la mémoire de John ; la création et la réalisation hautes et en couleurs du calendrier ; le succès inattendu ; les effets pervers du succès ; l'espoir redonné à d'innombrables anonymes et une belle histoire d'amitié par dessus le marché.

Toute la salle a ri. C'est un signe qui ne trompe pas. Les acteurs sont tous excellents et on se réjouit de voir sur une même affiche autant de visage connus (pour ceux qui aiment les films et séries britanniques, un petit jeu : se rappeler des séries dans lesquelles les différentes dames du W.I. sont apparues).

Il faut le voir en VO, je crois, pour profiter pleinement de l'ambiance toute particulière. (De plus, certains accents sont savoureux).

>> Voir les anecdotes du film Calendar Girl sur AlloCiné pour quelques informations supplémentaires.

28 décembre 2003

Scary Movie 3

Vu hier soir. Comédie parodique de David Zucker. Avec Anna Faris (Cindy Cambell), Charlie Sheen (Tom), Denise Richards (Annie, la femme de Tom), Leslie Nielsen (le président Harris).

En remplaçant les frères Wayans par le célèbre réalisateur David Zucker (du trio ZAZ), on pouvait parier sur une amélioration du niveau de la série « scary movie ».

Mais non.

Bien sûr, il est amusant d'essayer de reconnaître les films parodiés (encore faut-il les avoir vus, bien sûr), mais pourquoi ne pas être plus léger ? Pour être sûr que le spectateur se dise « tiens, là, il doit y avoir une parodie, vue la façon dont le réalisateur s'y attarde lourdement... » ?

On appréciera tout de même les prestations de Charlie Sheen et (surtout) de Leslie Nielsen. Ce dernier prononce à un moment la célèbre phrase : « nous sommes avec vous ». Auto-hommage de Zucker à son premier grand succès.

15 décembre 2003

Les sentiments

Vu ce matin. Comédie romantique et dramatique de Noémie Lvovsky. Avec Jean-Pierre Bacri (Jacques), Nathalie Baye (Carole), Isabelle Carré (Edith), Melvil Poupaud (François).

Synopsis officiel :
« Jacques, médecin, et Carole, son épouse, habitent une maison en région parisienne. Dans la maison voisine s'installent François et Edith. Ce dernier doit succéder à Jacques et reprendre sa clientèle.
Jacques passe beaucoup de temps avec François pour lui transmettre sa succession. Carole et Edith, pendant ce temps, deviennent amies.
Très vite, Jacques tombe amoureux d'Edith. Elle est tout d'abord émue par le trouble qu'elle provoque chez lui. Puis elle se met à l'aimer. Mais elle ne voit pas qu'elle est également "amoureuse d'elle-même en train d'aimer". Elle ne voit pas non plus qu'ils courent vers la violence des sentiments... »

Une histoire d'adultère, belle parce que tellement banale.

La réalisatrice a introduit un « cinquième personnage » : une chorale qui ponctue le film par des chansons mal écrites (et mal chantées) qui sont censées nous faire comprendre ce que seul un imbécile ne comprendrait pas : le point de vue intérieur des protagonistes. (On l'aura compris, je n'ai pas saisi l'intérêt réel de cette chorale, que Noémie Lvovsky me pardonne).

Malgré cette réserve, j'ai beaucoup aimé le film. Sans pouvoir expliquer vraiment pourquoi, je l'ai trouvé très poétique.

05 décembre 2003

Love Actually

Vu ce soir. Comédie romantique de Richard Curtis. Avec Hugh Grant (le Premier Ministre), Liam Neeson (Daniel), Colin Firth (Jamie), Laura Linney (Sarah), Emma Thompson (Karen), Alan Rickman (Harry), Martine McCutcheon (Natalie), Bill Nighy (Billy Mack), Rowan Atkinson (Rufus), Andrew Lincoln (Mark), Billy Bob Thornton (le Président des Etats-Unis), Joanna Page (Judy), Kris Marshall (Colin), Lucia Moniz (Aurelia), Martin Freeman (John), Thomas Sangster (Sam), Denise Richards (Carla), Claudia Schiffer (Carol), Keira Knightley (Juliet).

Synopsis officiel :
« L'amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts...
Pour le nouveau Premier Ministre britannique, il va prendre la jolie forme d'une jeune collaboratrice.
Pour l'écrivain au coeur brisé parti se réfugier dans le sud de la France, il surgira d'un lac.
Il s'éloigne de cette femme qui, installée dans une vie de couple ronronnante, suspecte soudain son mari de songer à une autre.
Il se cache derrière les faux-semblants de ce meilleur ami qui aurait bien voulu être autre chose que le témoin du mariage de celle qu'il aime.
Pour ce veuf et son beau-fils, pour cette jeune femme qui adore son collègue, l'amour est l'enjeu, le but, mais également la source d'innombrables complications.
En cette veille de Noël à Londres, ces vies et ces amours vont se croiser, se frôler et se confronter... »

Drôle, bien mené. Un bon moment.

01 décembre 2003

Qu'ils sont miiiiiiiignons ! (re-post)

J'avais effacé ce message suite à la fermeture du site original. Les revoici !

Un cauchemar pour les connexions bas-débit et pour ceux qui n'aiment pas les chats : un peu moins de 200 photos de chatons.

>> Kittens

26 novembre 2003

Au secours !

Il est minuit treize. J'ai commencé à lire mes courriels (et à y répondre) à dix-neuf heures quarante-et-quelques. Deux cent deux messages à lire (plus quelques uns qui se sont rajoutés en cours de session)... Je n'en peux plus !

Oui aux moyens de communication modernes ; non à l'esclavagisme de l'homme par la machine !

24 novembre 2003

Elephant

Vu ce soir avec un autre objecteur de conscience. Drame de Gus Van Sant. Avec Alex Frost (Alex), John Robinson (John), Elias McConnell (Elias), Eric Deulen (Eric), Jordan Taylor (Jordan), Carrie Finklea (Carrie), Nicole George (Nicole), Brittany Mountain (Brittany), Alicia Miles (Acadia), Kristen Hicks (Michelle), Bennie Dixon (Benny), Nathan Tyson (Nathan), Timothy Bottoms (Mr. McFarland, le père de John), Matt Malloy (Mr. Luce, le proviseur).

L'histoire, tout le monde la connaît avant d'aller voir le film : deux adolescents font un carnage avec des armes à feu dans leur lycée, à Portland.

Tout l'art de Gus Van Sant réside en deux principes forts :
  1. ne pas prendre position (ne pas juger ou essayer d'expliquer les motivations des protagonistes) ;
  2. faire monter le suspense par une construction scénaristique et visuelle totalement maîtrisée.
C'est ce dernier point que j'ai particulièrement apprécié.

Les astuces techniques que j'ai notées : variation de la profondeur de champ (lors des déplacements, elle est particulièrement courte ce qui donne une ambiance très particulière), ralentis et retours vitesse normale progressifs, caméras suiveuses (plans américains de dos, steadycam ?), champs/contre-champs à retardement (le contre-champ pouvant arriver plusieurs séquences après le champ), chamboulement de la chronologie (quelques plans aident à s'y retrouver, mais on ne comprend vraiment quand se sont passés certains événements que vers la fin du film).

La construction du film est exemplaire. Au début, on croit que le film est lent et on découvre ensuite (bien plus tard) que Gus Van Sant nous montre des événements simultanés. A chaque fois qu'on croit pouvoir s'ennuyer, on découvre une nouvelle astuce de montage... Et on ne s'ennuie donc jamais.

La construction du film nous met sur de fausses pistes. On se dit « voilà un des tueurs. Avec sa vie, je comprends qu'il ait fini ainsi ». Et bien sûr on se trompe (ce qui, d'ailleurs, donne quelques bonnes claques aux partisans trop enthousiastes du déterminisme social). De la même manière, une fois qu'on connaît l'identité des deux tueurs, on croit à chaque séquence « ça y est, ils vont commencer le carnage », mais non : un autre flashback remplace l'événement qu'on appréhende (d'autant plus qu'à chaque flashback, notre compréhension de l'espace-temps se faisant plus précis, on reconnaît les situations prémices du drame).

Le film a été palme d'or et prix de la réalisation au festival de Cannes 2003. Cela prouve que le jury de Cannes ne peut pas toujours se tromper. Il a aussi obtenu le prix de l'Éducation Nationale (???).

Magnifique.

>> site officiel du film elephant

Good bye Lenin !

Vu ce matin en VOST. Comédie dramatique de Wolfgang Becker. Avec Daniel Brühl (Alex, le fils), Katrin Sass (La mère), Chulpan Khamatova (Lara, l'infirmière russe petite amie d'Alex), Maria Simon (Ariane, la fille), Florian Lukas (Denis, le collègue vidéaste d'Alex), Alexander Beyer (Rainer, le nouveau petit copain d'Ariane), Burghart Klaussner (Le père). Musique de Yann Tiersen.

En 1989, quand elle est tombée dans un coma consécutif à un infarctus, la maman d'Alex était une bonne camarade. Malgré l'abandon de son mari, parti à l'Ouest, elle a su s'occuper comme il fallait de ses deux enfants et de ses camarades colocataires de Berlin Est. Quelques jours après l'accident, le mur tombait et le capitalisme s'emparait de l'Allemagne fraîchement réunifiée.

Huit mois plus tard, quand la maman se réveille, le médecin est formel : un autre choc lui serait fatal. Alors, Alex décide de reconstituer l'Allemagne d'avant, juste pour elle. Il va devoir convaincre ses voisins et ses amis, surmonter les problèmes liés à la fermeture des usines et des fermes d'état, inventer des journaux télévisés qui justifient l'arrivée de Coca Cola dans l'immeuble d'en face et cela tout en essayant de vivre son premier amour et en gérant tant bien que mal la découverte par sa sœur Ariane de la présence de leur père quelque part, pas très loin.

Autant le visionnage de Matrix ne m'a pas donné envie d'en dire long (voir plus bas), autant Good bye Lenin! mérite notre attention. Dans quel autre film peut-on rencontrer...
  • un ancien cosmonaute, héros de la RDA, reconverti en chauffeur de taxi (et accessoirement en remplaçant improbable d'Erich Honecker) ;
  • une jeune berlinoise élevée en communiste et reconvertie en vendeuse de Burger Kings, formatée de la tenue jusqu'aux paroles ;
  • un jeune homme capable d'aimer sa mère à un tel point ;
  • un jeune vendeur/installateur d'antennes satellite, vidéaste à ses heures, dévoué et désintéressé comme personne (ce personnage gagne ma palme de l'ami providentiel) ;
  • et des enfants qui, pour vingt Marks, s'habillent en pionniers et chantent les hymnes au travail que la maman d'Alex enseignait quand elle n'était pas encore malade ?
... Je vous le demande.

Ce film m'a transporté d'émotions. La façon dont le réalisateur construit son film autour d'un amour filial (histoire privée) et de la chute du Mur (histoire collective) est exemplaire. On ne peut que s'associer à Alex et on galère avec lui lorsqu'il doit inventer des situations de plus en plus anachroniques pour « raccrocher les wagons » de sa mère à ceux des Berlinois de la nouvelle Allemagne.

22 novembre 2003

Un appareil photo en papier

Impressionnant, ce que les magazines tchecoslovaques proposaient à leurs lecteurs !

Ce passionné anglophone d'appareils photo du type camera obscura (chambre noire) nous propose sur son site une expérimentation de la « chose » et... Ça fonctionne !

Quelle nouveauté par rapport aux chambres noires que nous fabriquons avec mon ami Nicolas lors des stages photo/vidéo que nous encadrons ? On peut y charger un film 35 mm. !

>> Dirkon - The Paper Camera
(Lien signalé par la lettre d'information de b3ta.com).

19 novembre 2003

Matrix revolutions

Vu cet après-midi. Film d'action et de science fiction de Larry et Andy Wachowski. Avec Keanu Reeves (Thomas A. Anderson/Neo), Laurence Fishburne (Morpheus), Carrie-Anne Moss (Trinity), Hugo Weaving (L'agent Smith), Jada Pinkett Smith [Jada Pinkett] (Niobe), Harold Perrineau Jr. (Link), Nona Gaye (Zee).

Tourné en même temps que le deuxième épisode, Matrix revolutions se passe essentiellement dans le monde des machines et à Zion. Excellent travail sur les images de synthèse.

Bon. J'avais vu les deux premiers. Il fallait bien que j'aille voir le troisième et dernier. Que dire de plus ?...

Aller au cinéma un mercredi...

Aller au cinéma un mercredi, c'est une bonne idée si on ne va pas voir un film « grand public ». Sinon, on subit des adolescents bruyants et nombreux, qui s'inquiètent davantage de ce qu'affiche l'écran de leur téléphone portable que de l'histoire qui se déroule devant eux. On fait de chouettes mobiles, de nos jours. J'en ai vu avec des écrans couleur et de petits logos animés très sympathiques.

Je sais tout des amours compliquées de Julia avec Kevin. Difficile de fait autrement. Je ne me suis pas permis de donner de conseils. Peut-être aurais-je dû ? Je n'avais pas été invité à participer à la conversation, mais comme toute la salle était dans la confidence...

Je râle, mais j'étais bien content, ceci dit, qu'ils n'aient pas eu l'idée de trop discuter pendant le film. Vivent les SMS qui ôtent la parole à ces jeunes qui ont tellement besoin de communiquer qu'ils en poursuivent leurs émissions durant la projection !

Et puis, j'ai pu vérifier que, même si parfois l'expression de la chose a évolué, les préoccupations des adolescents sont toujours celles que j'essaie d'expliquer en stages BAFA. Merci, Dolto et les autres.

16 novembre 2003

Ma chanson chantée par les plus grands

Encore une exploitation des possibilités infinies de l'informatique. Tapez une phrase ou plusieurs phrases en Anglais et faites-les chanter par les plus grands interprètes.

Le logiciel utilise des mots honteusement « pompés » sur des CD. Si un mot manque, il vous demande même sur quel CD on pourrait le trouver, histoire de l'ajouter à la base.

>> Let them sing it for you

02 novembre 2003

ToutFR.com

Votre logiciel préféré est en Anglais et vous ne comprenez rien à la langue de Shakespeare ?

>> ToutFR.com - le site qui regroupe toutes les traductions francophones du WEB !

Ils se moquent des jeux vidéo de mon enfance !

Un magazine du groupe Ziff Davis a fait tester des jeux vidéo « anciens » à quelques filles et garçons âgés aujourd'hui de 10 à 13 ans.

Ils ne sont pas tendres... Évidemment.

>> Electronic Gaming Monthly - Kids Play (en Anglais)

21 octobre 2003

Métamoteur pour dictionnaires et encyclopédies

Dico-Web est un métamoteur de recherche dans des dictionnaires et encyclopédies en ligne. Définitions et/ou traductions possibles, recherche directe dans douze produits. (Sources : Zoé et Neteclair).

>> dicoweb.levillage.org

19 octobre 2003

Record à battre

Du CERN au Caltech = 7 000 km et 1,1 téraoctets de données en environ 30 minutes ...
avec une bande passante de 680 mégaoctets par seconde (5,44 gigabits par seconde, Gbps). Ce débit représente environ 20.000 fois celui proposé aujourd'hui par la plus rapide des connexions internet.

>> Communiqué de presse du CERN

Bon, plus près de nous, c'est dans la lettre Tregouët n° 292

10 octobre 2003

Site perso sur les réseaux

Plein de bonnes choses sur iptables (notamment), mais aussi sur DHCP, DNS, SNMP, Squid & SquidGuard, etc.

>> L'internet rapide et permanent.

07 octobre 2003

Deuxièmes championnats du monde de... caillou, papier, ciseaux !

Le 25 octobre, la terre va trembler.

À Toronto (Canada) aura lieu les championnats du monde du jeu de mains le plus célèbre du monde : « caillou, papier, ciseaux ».

En jeu : 7.500 dollars canadiens pour le finaliste... Quand même !

>> Le site officiel des stratégies « caillou, papier, ciseaux », organisateur des championnats. (À voir : l'animation en Flash qui illustre à la perfection la tension inhérente à ce jeu).

30 septembre 2003

Astuces pour Mozilla

Excellente compilation de trucs et astuces sur la personnalisation avancée de Mozilla (et donc aussi de Netscape Navigator 7).

J'y ai trouvé, par exemple, le code qui rend quasi-transparents les bandeaux de pub sur la plupart des sites... Et ça fonctionne ! Quel plaisir !

Pas de doute, Mozilla est le meilleur navigateur du moment. Je n'utilise plus que lui.

>> FAQ/Astuces pour Mozilla et Netscape 7

Un nouveau moteur de Weblog ?

Il est en Français, respecte tous les standards, s'édite comme un wiki, génère un flux RSS, intègre un système de commentaires, frimousses (smilies), etc.

Je me demande s'il est installable sur un système en Safe Mode, comme celui de mon hébergeur. J'essaierai... Si j'ai le temps ;-)

>> DotClear

Ressources de qualité sur HTML/CSS/AA/etc. en Français

Quelques unes des meilleures ressources sur la création de sites web accessibles et respectueux des standards sont traduites en Français sur ce site.

On y trouve la traduction d'articles du fameux site « a list apart », entre autres...

>> Pompage.net - nous pompons pour vous ce qu'il y a de meilleur...

22 août 2003

La petite Lili

Vu hier soir en avant-première et en présence de Claude Miller, Ludivine Sagnier et Robinson Stévenin. Drame romantique de Claude Miller (librement inspiré de « La Mouette » d'Anton Tchekov). Avec Nicole Garcia (Mado), Jean-Pierre Marielle (Simon), Robinson Stévenin (Julien), Ludivine Sagnier (Lili), Bernard Giraudeau (Brice), Julie Depardieu (Jeanne-Marie), Yves Jacques (Serge), Anne Le Ny (Leone), Marc Betton (Guy).

« Mado, une actrice célèbre, passe ses vacances d'été dans sa propriété en Bretagne, en compagnie de son frère Simon, de son fils Julien qui veut devenir cinéaste et de Brice, son amant du moment, réalisateur de ses derniers films.
Les relations de Julien avec sa mère sont très tumultueuses. Ce dernier est fou amoureux de Lili, une jeune fille de la région qui ambitionne d'être comédienne.
Celle-ci considère Julien avec tendresse mais elle est fascinée par Brice, un metteur en scène reconnu qui semble sensible à sa grâce. Un jour, Lili lui propose de tout quitter pour l'emmener à Paris.
Cinq ans plus tard, Lili est une actrice célèbre. Elle n'est plus avec Brice. Elle apprend par hasard que Julien va tourner son premier long métrage et qu'il parle d'elle... »

Magnifique ! (Mais puis-je être objectif ?)

J'avoue avoir été inquiet au début. L'image me paraissait hésitante, par moment (du DV « trafiqué » pour faire cinéma ?). Et il faut bien que je reconnaisse avoir préféré la deuxième partie du film. Pourtant, la première partie est indispensable au scénario et Ludivine est splendide !...

Le film fut agréable à regarder. La présence de Jean-Pierre Marielle et les dialogues écrits spécifiquement pour lui apportent une énorme dose d'humour sur ce film qui serait sans cela relativement pesant.

La rencontre avec le réalisateur et les comédiens fut longue et bon enfant. Je regrette que certains amoureux de Tchekov n'aient pas voulu regarder le film comme il le méritait, mais seulement à travers la loupe comparative de leur mauvaise foi pré-établie.

« La petite Lili » était sélectionné au festival de Cannes 2003 et sort officiellement en métropole le 27 août 2003.

PS : un message secret est caché dans ce texte, saurez-vous le trouver sans tricher ?

20 août 2003

Nos enfants chéris

Vu le 10 août. Comédie dramatique de Benoît Cohen. Avec Mathieu Demy (Martin), Romane Bohringer (Constance), Laurence Côte (Ariane), Julien Boisselier (Simon), Mathias Mlekuz (Arnaud), Eléonore Pourriat (Claire), Fabio Zenoni (Jean-Marc).

« Martin, trente ans, est sur le point de partir en vacances avec sa femme Ariane et sa petite fille Cerise. C'est alors qu'il croise Constance, son amour de jeunesse, elle-même flanquée d'un mari et de deux enfants.
Celle-ci a une idée : ils passeront quelques jours à la campagne entre amis, comme au bon vieux temps, pour le meilleur et pour le pire... »

Très bon moment. Benoît Cohen arrive à faire rire en analysant finement les différentes façons dont les parents d'aujourd'hui gèrent leur « parentalité » (néologisme que j'assume. Na !).

Je n'aime pas la fin, mais c'est personnel.

Le royaume des chats

Vu le 07 août. Film d'animation (dessin animé) de Hiroyuki Morita.

« Haru, une collégienne au comportement instable, sauve par hasard un chat d'un accident de la circulation. Ce qu'elle ignore, c'est que le félin n'est autre que le fils du puissant roi des chats. Cette rencontre va complètement bouleverser le cours de son existence. Dans son aventure, trois personnages vont se révéler des amis précieux : le très élégant Chat Baron, Mouta, un gros matou errant, et le corbeau Toto. »

Nouvelle production du studio Ghibli, ce dessin animé ne m'a pas enchanté autant que « le chateau dans le ciel » ou « le voyage de Chihiro » (voir les archives de ce weblog).

Reste que l'histoire soulève la question de la dette avec intelligence. Et les chats sont attachants, chacun dans leur style. Belle trouvaille : les « costumes » des gardes du corps du roi des chats. L'effet est bluffant. (Cette séquence est visible en vidéo sur le site officiel du dessin animé « le royaume des chats »).

Bref, un bon moment qui ne déçoit pas.

Lost in la mancha

Vu le 05 août. Documentaire de Keith Fulton et Louis Pepe. Avec Terry Gilliam, Johnny Depp et Jean Rochefort (dans leurs propres rôles).

« Lost in la mancha dévoile les coulisses d'un film inachevé, intitulé L'Homme qui tua Don Quichotte. Pendant plusieurs semaines, Keith Fulton et Louis Pepe ont suivi le réalisteur Terry Gilliam dans son combat désespéré pour sauver un projet qu'il développait depuis plus de dix ans. »

J'ai un problème. J'avais aimé le film « les aventures du baron de Munchhausen ». Dans ce documentaire, on apprend que le « baron » est un énorme boulet attaché à la carrière de Terry Gilliam ; un fiasco financier qui fait fuire les producteurs américains. Dès lors, on comprendra que j'adore sans l'avoir vu le projet avorté de l'ex Monty-Python.

Tout le documentaire est là pour nous montrer d'un côté le génie de Terry Gilliam qui essaie de s'exprimer malgré la météorologie, les essais en vol de l'OTAN et la visite de financeurs en goguette et de l'autre un système axé autour des stars et des producteurs.

Petite info : au début du film, on entend Terry Gilliam dire qu'il tient sa bande annonce. Si vous patientez jusqu'à la fin de la projection, après le générique... Vous la verrez !

Petit plaisir : les nostalgiques des animations que Terry Gilliam faisait dans le cadre des Monty Python's Flying Circus en verront une parodie-hommage à l'occasion de la fable de Miguel de Cervantes, un des chapitres introductifs du documentaire.

04 août 2003

Le coût de la vie

Vu hier matin. Comédie de Philippe Le Guay. Avec Vincent Lindon (Coway), Fabrice Luchini (Brett), Géraldine Pailhas (Héléna), Lorant Deutsch (Patrick), Isild Le Besco (Laurence), Claude Rich (Maurice).

Six personnages à Lyon. Chacun a un rapport à l'argent assez tranché.

Les acteurs sont bons. Les images donnent envie de retourner à Lyon. Le fond du film favorise l'introspection.

>> Plus de détails sur le site officiel du film

Toute la pluie tombe sur moi

Suivre le lien, passer la souris sur les nuages, se détendre...

>> clouds

03 juillet 2003

Une nouvelle version de la barre Google en préparation

Une version beta est proposée au téléchargement. Elle ajoute les fonctionnalités suivantes :
  • Blocage des popups (fenêtre surgissantes, publicités, etc.).

  • Remplissage automatique des formulaires.

  • Blog this!, la fonctionnalité qui permet d'ajouter automatiquement un site à votre weblog (blogger.com).
Bon, les deux premières fonctionnalités sont natives dans Mozilla, alors... À quoi bon ?

Peut-être (allez savoir !) que le Blog this! sera bientôt ajouté à la googlebar de Mozilla (qui marche d'ailleurs très bien dans sa dernière version).

>> Tester la version beta de la barre Google pour Internet Explorer

Entités HTML

Comment représenter dans un document HTML les caractères qui ne sont pas dans la table ASCII ? Comment insérer un espace insécable ?

→ En utilisant les entités HTML (des trucs du genre →, pour tracer une flèche vers la droite, par exemple).

Comment se rappeler de tous les codes ?

→ Les deux sites ci-dessous établissent une liste des entités HTML. Le premier est très sympa, car il permet de montrer le résultat dans le navigateur que vous utilisez, selon les trois méthodes de codage (entité texte, entité décimale, entité hexadécimale).

Personnellement, je préfère les entités « texte », je les trouve plus facile à retenir, surtout quand on a compris le principe. Exemple « à » s'écrit à, c'est-à-dire « a accent grave ». Mémotechnique, quand tu nous tiens...

>> Les entités HTML sur htmlhelp.com
>> Les entités HTML sur w3schools.com

27 juin 2003

SPIP pour l'Education

SPIP-Edu, utilisation du CMS (Content Management System) français SPIP dans l'Education Nationale. Initiative du la cellule TICE de Haute-Savoie.

A voir notamment : EVA, un squelette SPIP spécialement étudié pour les intranets scolaires.

>> SPIP-Edu

26 juin 2003

Le CSS est fantastique

Magnifique. Cliquez sur un « design » dans le menu et toute la page Zen Garden se transforme.

Promis, juré : seule la feuille de styles est différente d'une page à l'autre. C'est impressionnant !

>> Jardin Zen CSS

Pour les standards du Web

Initiative francophone, le groupe OpenWeb a pour but de démontrer l'utilisabilité et le bien fondé des normes définies par le World Wide Web Consortium (W3C).

Articles récents :

  • Métadonnées et Dublin Core

  • Introduction à l'accessibilité

  • Pour en finir avec les cadres

  • etc.

Pour les utilisateurs de Mozilla et équivalents, notez que vous pouvez changer de feuille de styles à partir du menu « Affichage ».

>> Openweb.eu.org

Le mystère de la chambre jaune

Vu avant-hier soir dans le cadre de la fête du cinéma. Film policier de Bruno Podalydès, d'après l'œuvre de Gaston Leroux. Avec Denis Podalydès (Rouletabille), Pierre Arditi (l'inspecteur Larsan), Claude Rich (le juge De Marquet), Jean-Noël Brouté (Sainclair), Sabine Azéma (Mathilde Stangerson), Olivier Gourmet (Robert Darzac), Michael Lonsdale (le professeur Stangerson).

Synopsis : « Le jeune reporter Joseph Rouletabille, accompagné de son ami et photographe Sainclair, se lance aux trousses du meurtrier qui a tenté d'assassiner Mathilde, la fille du célèbre professeur Stangerson. Il se rend au château du Glandier pour mener l'enquête.

Qui est donc l'agresseur ? Quel est son mobile ? Et surtout comment a-t-il pu s'échapper de la Chambre Jaune qui était fermée de l'intérieur ? »

Séance vraiment très plaisante. L'ensemble du film bénéficie d'un cachet légèrement désuet tout à fait en adéquation avec l'histoire. Par moment, on a l'impression de lire une bande dessinée de Hergé, tant la qualité graphique des personnages a été travaillée.

24 juin 2003

Matrix reloaded

Vu cet après-midi dans le cadre de la fête du cinéma. Film d'action d'Andy Wachowski et Larry Wachowski. Avec Keanu Reeves (Thomas A. Anderson/Neo), Laurence Fishburne (Morpheus), Carrie-Anne Moss (Trinity), Hugo Weaving (L'agent Smith « mis à jour » 2.0), Lambert Wilson (Le Mérovingien), Harold Perrineau Jr. (Link).

Le film finit par ces deux mots, écrits en vert au centre de l'écran : « à suivre »... Tout est dit : suite, suite, suite !

Les scènes de combat sont nombreuses et formidablement bien tournées, c'est un fait. Les scènes servant à essayer d'expliquer ce qui se passe sont longues et verbeuses (on se surprend à bailler avec délectation), c'en est un autre.

Mais bon, ça marche... J'irai peut-être voir la suite pour savoir ce qui attend nos héros.

22 juin 2003

Mais qui a tué Pamela Rose ?

Vu cet après-midi dans le cadre de la fête du cinéma.Comédie policière d'Eric Lartigau. Avec Kad et Olivier (Bullit et Riper), Gérard Darmon (Phil Canon), Jean-Paul Rouve (le shérif Marley), Bénédicte Loyen (Ginger).

Synopsis : « Agents du FBI, Bullit et Riper enquêtent sur le meurtre de la jeune strip-teaseuse Pamela Rose, retrouvée assassinée dans une chambre d'hôtel à Bornsville, une petite ville américaine sans histoires. Tout les oppose et pourtant ils doivent faire équipe : Bullit est un homme de terrain aux méthodes peu banales, tandis que Riper est un instructeur consciencieux, prêt à assurer sa première enquête.

Confrontés à une police locale plutôt hostile, ces deux agents maladroits et déjantés vont devoir arrêter le ou les meurtriers. Au fil de leurs recherches, Bullit et Riper font la connaissance de Ginger, la meilleure amie de Pamela Rose. Ils s'aperçoivent rapidement qu'elle en sait plus que ce qu'elle veut en dire... »

Si on aime l'humour non-sense et les clins d'œil à la caméra, on aimera ce film. Sinon, c'est moins sûr...

J'ai aimé les gags, ma voisine non.

Comment se faire larguer en 10 leçons

Vu cet après-midi dans le cadre de la fête du cinéma.Comédie romantique de Donald Petrie. Avec Kate Hudson (Andie Anderson), Matthew McConaughey (Benjamin Barry), Kathryn Hahn (Michelle).

Synopsis : « Andie Anderson, une belle et talentueuse journaliste, est chargée par sa rédactrice en chef de livrer un compte-rendu personnel et documenté sur tout ce qui peut faire échouer une histoire d'amour. Andie dispose de dix jours pour faire la conquête d'un mâle, puis accumuler toutes les gaffes possibles qui le feront fuir dare-dare...

La journaliste jette alors son dévolu sur le fringant Benjamin Barry, un des publicitaires les plus en vue de l'agence Warren... sans se douter que celui-ci a fait le pari inverse : séduire Andie et la rendre, en dix jours, follement amoureuse de lui... »

Gentille bluette à la fin hautement prévisible, ce film mérite d'être vu pour au moins deux scènes : celle de la soirée « entre garçons » et celle de la rencontre avec la famille de Benjamin (pour la justesse du jeu de l'ensemble des acteurs à ce moment-là).

Hilarant par moment, divertissant pour le moins. Certains spectateurs s'amuseront de reconnaître tel ou tel travers de leur couple ou d'un couple ami.

Filles uniques

Vu ce matin dans le cadre de la fête du cinéma. Comédie de Pierre Jolivet. Avec Sandrine Kiberlain (Carole), Sylvie Testud (Tina), Vincent Lindon (Bruno).

Synopsis : « Carole, juge d'instruction, est un peu rigide, elle partage sa vie entre le palais de justice et son mari Bruno. Tina, voleuse récidiviste ayant déja fait deux mois de prison, n'est pas rigide du tout et se passionne pour les chaussures. Ces deux femmes vont se rencontrer au palais de justice et ne plus se quitter. Peut être parce qu'elles sont toutes deux filles uniques et que chacune pourrait être la soeur que l'autre aurait aimé avoir. »

Mon histoire d'amour (platonique) avec Sylvie Testud date d'il y a longtemps, lorsque, par hasard, je la découvrais sur la chaîne Arte dans une production Franco-Allemande. Elle y jouait la fille musicienne d'un couple de sourds-muets. Sa fraîcheur et sa sincérité m'ont frappé. Et puis il y a eu Carnaval et les autre films.

Sandrine Kiberlain et Sylvie Testud sont formidables de justesse. J'ai été frappé par les regards qui s'échangent et disent tout l'amour fraternel qui grandit entre les deux femmes. Pas besoin de dialogues !

Drôle, émouvant, trop court...

Étrange Banane pour Webdesign original

Ce logiciel en ligne permet, à chaque raffraîchissement, de produire une feuille de style CSS différente permettant de définir les éléments d'un site web suivants :

  • zone de logo ;

  • « chemin de fer » (position dans le site) ;

  • menu ;

  • contenu.
À utiliser pour avoir des idées de couleur, des idées de mise en forme, etc. Surtout, cela montre comment le webdesign devrait être aujourd'hui : avec des balises <DIV>, pas des balises <TABLE> !

>> Le générateur Strange Banana

17 juin 2003

Le BaRBeRy v 1.0

Dico mégalo CoRHuPOP (Cognitivo-Rapo-Humoristico-Poético-Oulipo-Psychanalytique)
La barberysation, antidote à la barbarie ? Lacan, Mc Solar et des éléphants roses se cachent dans le placard...

>> Barberysez, il en restera toujours quelque chose

15 juin 2003

Outils gratuits pour réseaux locaux

Vus à l'occasion de l'épreuve pratique du BTS informatique de gestion 2003.

Microsoft Baseline Security Analyzer est un outil gratuit, téléchargeable sur le site de Microsoft, qui permet d'analyser un certain nombre de points souvent à l'origine de problèmes de sécurité sur les systèmes Windows (hotfixes ou service packs manquants, mots de passe trop simples, etc.).

Son lancement peut être centralisé et effectué vers une plage d'adresses IP. Les fichiers de données sont au format XML. Le tout est en Anglais, hélas.

OCS Inventory est un outil libre qui permet de centraliser dans une base de données au format Access 97 (ou dans des fichiers CSV) les caractéristiques matérielles et logicielles des machines composant un parc informatique.

Le logiciel fonctionne sous Windows et est multilingue (dont le Français). Il permet aussi de gérer les licences logicielles.

Deux outils à tester.

Pas cool !

(Suite de « J'ai eu chaud ! », plus bas).

Finalement, le ventilateur n'a permis qu'un sursis de quelques jours. Une de mes deux barrettes de RAM a fini par céder.

Probablement fragilisée par le coup de chaud qu'elle avait subi précédemment, elle a fini par décider de ne plus se rendre disponible du tout. Dommage, mais j'ai gagné un ventilateur de table tout neuf qui me gèle les pieds.

Entre l'achat du ventilateur, l'achat d'une nouvelle barette de mémoire vive et les frais de médecin (pour les rhumes que je vais attraper avec cet air froid mécanico-pulsé sur mes chevilles)... Ma comptabilité va en prendre un coup.

Le Bison (et sa voisine Dorine)

Vu il y a une semaine. Comédie d'Isabelle Nanty. Avec Isabelle Nanty (Dorine Roméro), Edouard Baer (Louis Le Bison), Pierre-Martin François Laval, dit PEF (Joël Roméro).

Louis Le Bison vit la nuit, a une jolie petite amie et vient de déménager. Il s'en fiche de tout et gare sa voiture n'importe où, par exemple à l'endroit où sa nouvelle concierge sort les poubelles avant le ramassage. Elle s'appelle Dorine, sa concierge, et elle a un mari plutôt insignifiant qui lui a fait quatre enfants (enfin cinq si on compte celui qui déforme terriblement le ventre de Dorine).

Quand son mari part avec la petite amie du Bison, Dorine est désespérée. Louis Le Bison devra, bon gré, mal gré, lui venir en aide.

Cette comédie est entraînante. Les situations sont tordantes et les acteurs (y compris les seconds rôles) sont de vraies natures. Les quatre enfants sont adorables et très attachants. À l'instar de Louis Le Bison, on ne peut pas résister à leur charme.

En sortant de la salle, on a envie d'y retourner, juste pour rester encore un peu plus longtemps avec cette bande de fous...

03 juin 2003

J'ai eu chaud !

Hier et avant-hier, mon PC a eu un comportement qui m'a beaucoup peiné.

En effet, sans prévenir, il lui arrivait de redémarrer en plein milieu de mon travail. Ce n'était pas des microcoupures d'électricité. J'en suis certain, car j'ai (enfin) intercalé un onduleur entre mon installation électrique et le micro-ordinateur.

Après ces réamorçages intempestifs, le PC bloquait très vite sur un bel écran bleu "Kernel trap error" et signes hexadécimaux cabalistiques en prime.

Si j'attendais un peu, il finissait par redémarrer... Pour retomber en panne de la même façon quelques temps plus tard.

Le climat de Strasbourg étant celui qu'il est (belle phrase creuse), j'ai compris que le problème était lié à la chaleur étouffante de mon bureau. Je viens donc d'offrir à ma grande tour un ventilateur de table à 14 € et des poussières ! (Que ne ferais-je pas pour lui ?)

Et ça marche ! La température mesurée dans le boîtier (qui est donc ouvert, maintenant) est de 26°C (contre 33°C auparavant, boîtier ouvert et même plus avec le boîtier fermé). Du coup, le processeur a lui aussi « gagné » quelques degrés. Il plafonne maintenant à 46°C, contre 49°C auparavant.

C'est beau la technologie moderne !

30 mai 2003

Swimming pool

Vu ce matin en V.O.S.T. Drame de François Ozon. Avec Charlotte Rampling (Sarah Morton), Ludivine Sagnier (Julie), Charles Dance (John Bosload).

« Ozon m'a tuer »... Non, vraiment.

La fin de ce film est complètement inattendue. Comme tout le monde, je me suis laissé avoir. Comme tout le monde, je n'ai pas compris tout de suite. Comme beaucoup, ça m'a énervé. Comme toujours, j'ai essayé de comprendre...

Et je crois avoir compris. J'y pense depuis ce matin. Au fur et à mesure de mes réflexions, des images du film me reviennent, des dialogues, des situations. Je me rappelle aussi d'une des astuces favorites d'Amélie Nothomb dans ses ouvrages (je pense à « Hygiène de l'assassin » et à « Cosmétique de l'ennemi ») : dès le début de la narration, on nous dit (ou on nous montre) la vérité. Nous ne savons juste pas l'entendre (ou la voir).

François Ozon est un génie. C'est dit. Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier sont merveilleuses, magnifiques, intriguantes et envoutantes. Et là, je n'ai dit que le début du minimum.

L'histoire ? À Londres, Sarah Morton, auteur à succès de romans policiers sanglants, manque d'inspiration. Elle n'a goût à rien et déteste la terre entière. Son éditeur, John Bosload, lui prête sa maison en France, dans le Lubéron, pour y retrouver l'inspiration. Julie, la fille de John, finit par rejoindre Sarah, ce qui n'était pas prévu et qui déplaît terriblement à cette dernière. Tout semble séparer ces deux femmes et c'est un événement bien peu banal qui va les faire s'intéresser l'une à l'autre...

Je suis sous le chaaaaaaaaaarme !

PS : ai-je déjà dit que je trouvais Ludivine Sagnier extraordinaire ?

29 mai 2003

Toutes les filles sont folles

Vu ce matin. Comédie de Pascale Pouzadoux. Avec Barbara Schulz (Céleste), Camille Japy (Rosalie), Antoine Duléry (Raoul), Isabelle Nanty (Vanille), Jean Dujardin (Lorenzi)... Et Marius "Schulz" (Roméo, le chat de Céleste) !

« Céleste, la trentaine en mal d'amour, souffre de ne pas trouver le prince charmant.
Sa soeur ainée, Rosalie frondeuse et indépendante, la réconforte en lui soutenant que l'amour n'existe pas...

Un beau jour, sur une impulsion, Céleste décide de kidnapper l'homme qu'elle croit idéal, forçant Rosalie … à la suivre dans sa lubie.

Mais tel est pris qui croyait prendre.
Dans la panique, Céleste se trompe d'homme. L'aventure commence... » -- Synopsis original

Ce film n'a rien d'exceptionnel et pourtant... Les gags sont nombreux, l'histoire est suffisamment étrange pour ne pas ennuyer et les acteurs sont tous très doués. Finalement, la séance a été très réjouissante.

21 mai 2003

Pour ton anniversaire, je te refile un rhume

Pas très marrant, dit comme ça, mais comment résister aux yeux enjoleurs d'un streptocoque ou d'un rhinovirus ? Hein ? Je vous le demande...

>> GIANTmicrobes

11 mai 2003

X-Men 2 (X2)

Vu ce matin. Film fantastique de Bryan Singer. Avec Patrick Stewart (le professeur Xavier), Ian McKellen (Magneto), Brian Cox (William Stryker), Famke Janssen (Jean Grey)...

De gentils mutants, de méchants mutants, des humains qui ignorent, d'autres qui détestent les mutants. Deuxième épisode de X-Men, très réussi.

Pour une fois que le cinéma américain ne fait pas dans le manichéisme !

29 avril 2003

Simon SaysSwears

Il y a 25 ans naissait le jeu électronique « Simon ». Souvenirs... Quatre touches de couleurs qui s'illuminent en rythme. Charge au joueur de reproduire les séquences colorés et sonores de plus en plus longues sans se tromper.

Un sujet Anglais a eu l'idée d'en proposer une nouvelle version, en ligne. La particularité de cette version : la grossièreté. Les sons associés aux quatre touches ont été remplacés par des gros mots.

Partageur, le britannique politiquement incorrect a offert aux internautes du monde entier de jouer dans leur langue natale. C'est ainsi qu'une version française vient d'être ajoutée grâce au don d'un de nos compatriotes dont nous ne savons que peu de choses (tout au plus avons-nous appris qu'il possédait un chat gris dont le nom est celui d'un métal résistant dont on fait le filament des ampoules).

Le jeu est d'une difficulté relativement faible (pas d'accélération, une séquence de dix sons sans erreur suffit pour gagner, etc.). On se lassera donc relativement vite. Le jeu sera surtout utile les jours où l'on a envie de se calmer les nerfs dans une langue ou une autre...

>> SimonSwears - Déconseillé aux moins de 12 ans (-12)
Nécessite ShockWave, lien de téléchargement sur le site si nécessaire

NB : en plus des quatre gros mots, trois phrases sont audibles. L'une d'elles quand on perd, les deux autres quand on gagne (il faut donc jouer plusieurs fois pour tout entendre).

27 avril 2003

OLNI *

Couverture d'un livreMais qu'est-ce que c'est que ce machin, là, à droite... ?

Bientôt disponible...

* Objet Lisible Non Identifié (mais cliquable)

20 avril 2003

Cildo Meireles

Du 7 mars au 18 mai 2003 au Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg.

Artiste brésilien, né en 1948 à Rio de Janeiro.

Dans une grande pièce du musée, mon œuvre préférée dans cette exposition : Marulho (la houle). « Une jetée de bois surplombe un sol couvert de livres composés d'images en gros plan de la mer qui sont agencés en une sorte de patchwork : une mer d'eau sèche, selon la formule de l'artiste.
Une bande sonore emplit l'espace : un montage réalisé à partir du mot "eau" dit par quatre-vingts personnes dans trente langues différentes [...] » (Extrait du petit journal disponible aux quatre coins de l'exposition).

Ses projets « Insertions dans les circuits idéologiques » (1970) m'ont aussi intéressé. Il s'agit d'imprimer des informations et des opinions critiques sur des objets courants et de les remettre en circulation. (Une forme de pied de nez au Ready Made). C'est ainsi que des bouteilles de Coca-Cola marquées "Yankees go home!" ont pu être achetées dans les supermarchés brésiliens, par exemple...

Enfin, mon attention a été retenue par celles de ses œuvres qui suivent une logique ou une méthode combinatoire, un peu à la manière des Ou-X-Po.

Le cœur des hommes

Vu il y a deux semaines. Comédie dramatique de Marc Esposito. Avec Gérard Darmon (Jeff), Jean-Pierre Darroussin (Manu), Bernard Campan (Antoine), Marc Lavoine (Alex).

(Synopsis officiel :) « Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis à la fois solides et immatures, sont au tournant de leur vie d'adulte. Ils se voient régulièrement, aiment tchatcher, s'engueuler et rire ensemble. Issus de milieux populaires, ils ont atteint leurs objectifs professionnels : Alex et Jeff ont créé un petit groupe de presse sportive qui marche bien, Antoine est prof de gym dans un grand lycée parisien, Manu a une boutique charcutier–traiteur qui ne désemplit pas.

Ce printemps-là, une série d'événements, la mort d'un père, l'infidélité d'une femme, le mariage d'une fille, les touche et les rapproche encore davantage. Confrontés à des situations qu'ils ne maîtrisent pas, ils se font des confidences, s'expliquent, s'aident, s'affrontent et se remettent en question. Leur rapport aux femmes est au coeur de tous leurs problèmes, de toutes leurs conversation, de tous leurs conflits... »

Séance formidable. Pas eu le temps de m'ennuyer... Toutes les émotions sont au rendez-vous.

Bernard Campan est presque aussi bon que dans "se souvenir des belles choses" et, en tout cas, tout aussi convaincant.

>> Site officiel du film Le cœur des hommes

07 avril 2003

Chouchou

Vu hier matin. Comédie de Merzak Allouache. Avec Gad Elmaleh (Chouchou), Alain Chabat (Stanislas), Claude Brasseur (Père Léon), Roschdy Zem (Frère Jean) et Catherine Frot (Nicole Milovavitch).

Si vous avez vu la bande annonce du film, vous avez le droit de craindre d'en avoir déjà vu toutes les séquences drôles. C'est souvent comme ça. Ici aussi, ou presque. Le réalisateur sait également jouer sur le registre des sentiments plus mélancoliques et ça surprend.

Bien sûr le film est surtout l'occasion pour Gad Elmaleh de jouer son rôle fétiche. Mais c'est un vrai plaisir pour nous, les spectateurs.

Catherine Frot est, comme toujours, admirable.

>> Site officiel du film Chouchou

Spéciale dédicace à la dame au fond de la salle qui fut écroulée dès les premières minutes du film et jusqu'à la fin : vous avez un rire bruyant, certes, mais communicatif.

30 mars 2003

Humphrey et Duncan

Humphrey est une chouette en peluche. Duncan est un canard du même gabarit. Thomas Scott est leur heureux propriétaire. Il les trouve si mignons qu'il a décidé de leur faire vivre des aventures animées (sous forme d'images GIF). Comme il est bien gentil, il nous en fait profiter.

Humphrey et Duncan sont souvent sélectionnés pour figurer en page d'accueil de b3ta.com.

>> Humphrey and Duncan - by Thomas Scott

23 mars 2003

Mais oui, on peut !

On peut être sérieux, deux secondes ? (visitez, flânez, lisez, admirez, réfléchissez)...

Where Do You Go To My Amelie?

Photographie d'Audrey Tautou, extraite du making-ofPar le Professeur Fnord, membre de b3ta.com.

Je trouve sa réalisation autour d'Amélie Poulain parfaite. Le Professeur Fnord est parti d'une musique et y a ajouté des images du film, des images du making-of et une petite animation de b3ta.com. Il est clair au visionnage qu'il a vraiment apprécié ce film et qu'il a choisi soigneusement les enchaînements. Du très beau travail à apprécier par nous tous, les fans d'Amélie !

Voici ce que le Professeur Fnord en dit (traduction par votre serviteur) :

« J'ai eu cette idée pendant quelques semaines après avoir regardé une vieille cassette vidéo de Peter Sarstedt interpréter sa chanson en live. J'avais oublié à quel point elle était merveilleuse et l'interprétation ajoutait un plus énorme à cette impression. J'ai ressenti le besoin urgent de faire quelque chose avec ce titre. L'ambiance française de la chanson a fait d'Amélie Poulain une candidate évidente, d'autant plus que c'est un si beau film (particulièrement au niveau visuel). Ainsi, j'ai passé un long moment à rassembler les éléments nécessaires et finalement, la nuit dernière, j'ai monté le tout. Je l'aime totalement ! Je suis parvenu à restituer assez parfaitement l'idée qui était dans ma tête et comme Domo Darko (NdT : une autre vidéo réalisée par le Professeur Fnord), je pense qu'elle est vraiment tout à fait touchante. »

>> Where Do You Go To My Amelie?, version Windows Media movie (16,5 Mo).
>> Where Do You Go To My Amelie?, version RealMedia (9,7 Mo).

21 mars 2003

Bienvenue chez les Rozes

Bienvenue chez les Rozes, photographie des acteursVu hier soir en avant-première en présence de l'équipe du film (Francis Palluau, André Wilms et Charles Gassot [producteur]). Comédie (thriller) écrite et réalisée par Francis Palluau. Avec Carole Bouquet (Béatrice), André Wilms (Daniel Rozes), Jean Dujardin (MG), Lorant Deutsch (Gilbert), Clémence Poésy (Magali Rozes), Michel Duchaussoy (Jean-Louis), Olivier Saladin (Jean-François, le voisin), Yolande Moreau (Marsanne), Dominique Pinon (le lieutenant de police).

Voici la première comédie depuis longtemps où je n'ai jamais pu deviner ce qui allait se passer l'instant d'après. Au départ, c'est l'histoire de deux prisonniers qui s'évadent durant un transfert. Ils se cachent dans un pavillon de banlieu, chez les Rozes. Peu à peu, on se rend compte que les méchants ne sont pas ceux qu'on croit.

Une pléiade d'acteurs talentueux, un scénario aux petits oignons : un bon premier film. Ce n'est pas si facile de faire rire et là, toute la salle a été ravie !

Quelques scènes à se faire raconter si on n'a pas la chance de pouvoir aller voir le film : Yolande Moreau en bonne bornée, l'évasion de l'oncle Jean-Louis, les circonstances réelles de l'infortune de Gilbert et MG. Une autre scène à voir (difficile à raconter) : les tatouages de Magali (cette scène me fait penser à Ludivine Sagnier dans Gouttes d'eau sur pierre brûlante, au niveau esthétique...).

Quelques imperfections : l'idée des randonneurs chanteurs récurrents, par exemple, est très bonne, mais la mise en œuvre manque de légèreté (un problème de bande son pas encore prête au tournage, peut-être ?). A ce propos, Francis Palluau nous a confié que l'un des quatre randonneurs n'est autre que le chanteur du groupe Magma (hard-rock français des années 70, voir ce que Gotlib a dessiné sur le sujet, dans Hamster Jovial et ses louveteaux, notamment).

Sortie officielle en métropole le 02 avril 2003.

Merci à l'attaché de presse du film pour le Tee-shirt (trop petit, grrr) et pour le cahier de photos et de citations du film (exemple : « Maman est aussi salope que bonne pâtissière »).

Le lien ci-dessous est mort. Merci à Fabien pour me l'avoir signalé.
>> www.two-rozes.com, site officiel du film Bienvenue chez les Rozes (voir le film pour l'explication de l'adresse) (plugin Flash 6 nécessaire).

19 mars 2003

Le pianiste

Vu hier soir. Drame historique de Roman Polanski. Avec Adrien Brody (Wladyslaw Szpilman).

Palme d'or Cannes 2002. Magnifique.

>> Site officiel du film Le Pianiste

13 mars 2003

Des "As Is"

Appris quelques petites choses ce soir, passé deux heures chez OOo, vu plein de belles fractales ailleurs et puis...

>> Un programme pour faire des jeux et des tas de jeux à la page Games (normal, isn't it ?)

12 mars 2003

Internet à très très grande vitesse !!!

Transfert de 7 Go en 58 sec, 923 megabits par seconde, coût de l'opération : plein de zéros ! En rêvant de l'ADSL sous ma souris, imaginer la tête de mon banquier me console !

>> Internet & TGV

Mettre à jour Mandrake-Linux comme Debian GNU/Linux

Extrait du manuel de la commande urpmi : « En fait, rpm est à urpmi ce que insmod est à modprobe, ou dpkg à apt-get. »

Comparer urpmi et apt-get est à la limite du blasphème, mais avouons que cette interface est une avancée significative. Je suis d'ailleurs définitivement conquis depuis que j'ai découvert le site Easy urpmi config for Mandrake. Il permet de générer les commandes urpmi.addmedia qui permettent une gestion entièrement « réseau » des paquetages Linux/Mandrake.

Rappel : il suffit ensuite de taper « urpmi.update updates », puis « urpmi --auto-select » pour télécharger et installer automatiquement les mises à jour de sécurité.

10 mars 2003

Stupeur et tremblements

Vu ce soir en avant-première. Comédie (dramatique ?) d'Alain Corneau avec Sylvie Testud (Amélie). Inspiré du roman autobiographique d'Amélie Nothomb.

Il sort le 12 mars en métropole.

Merci à Amélie Nothomb pour son œuvre que j'aime dans son intégralité.
Merci à Sylvie Testud pour son interprétation si juste de la folie incontestable d'Amélie.
Merci à Alain Corneau pour son respect de l'auteur et pour son pari de tourner au Japon, en japonais.
Meci à vous d'éteindre votre PC et de vous précipiter au cinéma pour le voir (attendez le 12, quand même).

Question : le fait d'avoir lu le livre auparavant favorise-t-il l'adhésion du spectateur au propos du film ?
Réponse : je ne sais pas : je n'ai pas « pas lu le livre ». Mais je ne pense pas.

Monsieur Schmidt

Vu hier matin. Comédie dramatique d'Alexander Payne. Avec Jack Nicholson (Warren Schmidt), Hope Davis (Jeannie Schmidt), Kathy Bates (Roberta Hertzel), Dermot Mulroney (Randall Hertzel).

Misanthrope, triste, seul, ... Comment décrire Monsieur Schmidt ? On entre dans sa vie le jour où il quitte son travail pour une retraite qui n'a pas l'air de le réjouir outre mesure. Une seule chose le fait sourire vraiment, de toutes façons, c'est d'entendre sa fille Jeannie. Si seulement elle n'allait pas se marier avec ce raté de Randall !...

Jack Nicholson est époustouflant dans ce film. Alors qu'il ne parle presque pas, alors qu'Alexander Payne ne joue pas sur les valeurs de plan pour accentuer un regard ou un mouvement, on entre immédiatement en empathie avec Warren Schmidt. C'est comme si on était dans sa tête. Comment fait cet acteur pour nous faire comprendre tout ça sans surjouer ? Il est tout bonnement très doué.

>> Le site officiel du film "about Schmidt", en Anglais.

08 mars 2003

Question d'oreille

Un jeu en Flash qui demande une bonne connaissance musicale (et des haut-parleurs).

Si le jeu s'arrête à un moment, c'est que vous avez répondu faux ou au-delà des quinze secondes qui vous sont allouées. Il suffit de cliquer sur « Restart » dans ce cas.

>> Name that tune

Weblogs pour Feuilles de style

Plusieurs initiatives françaises sur l'utilisation des feuilles de style CSS dans les sites de la toile. Elles ont en commun de se présenter sous forme de « weblogs » (synonymes : « blogs » ou « joueb »).

>> Joueb/CSS
>> Blog & Blues : Voir notamment positionnement CSS et combinaisons de positionnement CSS.

06 mars 2003

Avant de me poser une question...

Voici la traduction en Français d'un HOWTO particulièrement utile...

>> Comment Poser Les Questions De Manière Intelligente

Obnubilés

Ils me feront toujours marrer, les économistes. Regardez comme vous pouvez les mener par le bout du nez rien qu'en traçant de belles courbes sur leurs graphiques !

>> Agacez un économiste, c'est déjà ça de fait...

01 mars 2003

Manuel de savoir-vivre à destination des utilisateurs du mail

Signalé par mon collègue Christian Visticot. Très bien documenté. Très utile pour diriger un correspondant "envahissant" vers une page d'explications respectueuses et complètes.

Je ne suis pas d'accord avec le chapitre 3 (à propos des citations). Voir plutôt le "Guide du bon usage", signalé dans les archives de novembre 2002.

>> Manuel de savoir-vivre à destination des utilisateurs du mail

28 février 2003

La fleur du mal

Vu hier soir. Comédie dramatique de Claude Chabrol. Avec Nathalie Baye (Anne Charpin-Vasseur), Bernard Le Coq (Gérard Vasseur), Mélanie Doutey (Michèle Charpin-Vasseur), Benoît Magimel (François Vasseur) et Suzanne Flon (Micheline Charpin, dite tante Line).

A l'occasion des élections municipales, un tract ignoble va rappeler l'histoire trouble de deux grandes familles du cru : les Charpin et les Vasseur. Pourquoi ? Quelle part de vérité ? Quels secrets la tante Line persiste-t-elle à cacher ?

Claude Chabrol et sa maîtrise parfaite du cadre nous guide à travers cette chronique qui nous tient en haleine jusqu'au bout.

26 février 2003

Les jeux du terrier

L'oie déjantée, les textatrous, des fous de photos floues, le rangement revu et corrigé, de l'allez... à toi ! (re) a gogo !

>> Jouez maintenant ... Bonnes vacances !

25 février 2003

The Magdalene sisters

Drame de Peter Mullan. Avec Anne-Marie Duff (Margareth), Nora-Jane Noone (Bernadette), Dorothy Duffy (Rose/Patricia), Geraldine MacEwan (sœur Bridget).

Il faut aller le voir. Quoi ? C'est en VO ?... Et alors !?!

Jusqu'en 1996, des "couvents des soeurs Magdalènes" ont fonctionné en Irlande. On y mettait les filles-mères, les filles jugées trop "provocantes", les filles violées, toutes les filles dont la bonne société ne voulait pas, en somme. Là, toutes ces victimes devaient travailler à la laverie et se faire exploiter sans réel espoir de s'en sortir.

Un film témoignage sur une époque pas si lointaine. Le cinéaste suit les histoires croisées de trois jeunes filles arrivées au couvent pour des raisons différentes. Il montre comment elles vont s'en sortir (ou pas) et il nous laisse un goût de "plus jamais ça" dans la bouche.

Pas d'artifices, pas d'effets spéciaux, juste un très bon film qui peut rendre songeur.

18 ans après

Comédie de Coline Serreau. Avec Madeleine Besson (Marie), Roland Giraud (Pierre), Michel Boujenah (Michel), André Dussollier (Jacques).

La suite de "trois hommes et un couffin". Une nouvelle chanson chantée en choeurs et a cappela. Sinon, rien de spécial.

Le début du film est un peu brouillon. Ça sent la caméra numérique mal gérée. Après, ça va mieux. Changement de caméra ou meilleures conditions de tournage ? Allez savoir...

L'amour sans préavis

Comédie romantique de Mark Lawrence. Avec Sandra Bullock (Lucy Kelson) et Hugh Grant (Georges Wade).

Sans surprise. Amusant, divertissant, drôle, mais sans doute pas émouvant. Un rôle sur mesure pour l'auto-produite Sandra Bullock.

Le bonheur

C'est marcher dans la neige et s'enfoncer jusqu'aux genoux près du lac noir et du lac blanc.

Quelle excellente journée que celle du 21 février ! Je n'avais pas les bonnes chaussures pour, ni les bons vêtements, mais jouer à l'explorateur dans la neige fraîche et profonde, quel bonheur...

14 février 2003

Saint Valentin

Un clip vidéo pour tous les romantiques du « Net »...

>> Love Ballard Pete feat. Adele, also feat. Winking Jeff and The Kitten Choir

Le culturisme à la portée de tous

Vous avez toujours rêvé de faire jouer les muscles de Monsieur Univers ? Au contraire, vous avez toujours souhaité vous moquer des culturistes ?

Dans les deux cas, cette animation très simple vous permettra d'assouvir vos envies...

>> Mister Tweak-a-thon
Cliquez sur l'image, puis utilisez les touches numériques du clavier...

13 février 2003

Les cartes des cyberespaces

Les mondes virtuels, vues d'ici et d'ailleurs : de quoi se perdre...

Reverrez-vous Zoé, aspirée par un trou noir (plug-in Cult3d - hum - nécessaire...) ?

>> Cybercartes
>> Black hole

Bienvenue à notre nouvelle chroniqueuse !

Vous l'aurez vu ci-dessous, Zoé m'a rejoint pour faire vivre ce weblog.

Merci de l'intérêt qu'elle porte à mon weblog depuis presque le début.

Bienvenue !

12 février 2003

Se payer la tête de votre prof ?

C'est ici, code du morphing inclus dans le mode d'emploi - enfin, il me semble !

« Pas de vains espoirs, ce n'est pas ma photo... »

>> La tête du prof va morpher...

09 février 2003

OUtils LIttéraires Pas Onéreux

Par Zoé.

« Le Bordélisateur Lexicographique Ambiant est un générateur de mots nouveaux. D'après une idée originale de Roland MORENO, exposée dans son livre "La théorie du bordel ambiant". A essayer absolument si vous êtes poête, publicitaire ou admirateur du capitaine Haddock.
BLA est un programme gratuit pour Windows 3.1 ou 95. »

>> OUtils LIttéraires Pas Onéreux (plein d'adresses en bas).

J'espère que "ça" fonctionne sous Win98 et plus... je sens que je vais passer un bon week-end !

07 février 2003

Choisir son PC

Encore un site que je connais depuis longtemps et que je n'ai jamais enregistré nulle part. Voilà qui sera fait. Ce site devient peu à peu une référence. Pour la petite histoire, il était hébergé par le même hébergeur que ce site, mais sa fréquentation est devenue telle que des ressources mutualisées ne suffisaient plus...

Animé par un enseignant passionné, le site est constamment mis à jour.

>> Choix PC, choisir son PC pièce par pièce

06 février 2003

Deux entités HTML utiles pour les sites en Français

J'étais persuadé depuis longtemps qu'il n'existait pas d'entité HTML pour désigner les guillemets français. C'est pourquoi j'utilisais les guillemets anglais dans mes sites Web, pour qu'ils soient lisibles sur tous les système d'exploitation.

Je me trompais. Les « guillemets français » sont utilisables dans les pages HTML sans être obligé de se rendre incompatible avec les systèmes Mac et UNIX.

Comment faire ?
  • « s'écrit &laquo; (Left Angle QUOte)
  • » s'écrit &raquo; (Right Angle QUOte)
  • je recommande de séparer les guillemets du texte avec un espace insécable (&nbsp;), étant donné les règles de typographie françaises.
Exemple : &laquo;&nbsp;entités HTML&nbsp;&raquo; deviendra « entités HTML »

>> Liste complète des entités HTML définies dans HTML 4 (n'a pas été modifiée pour XHTML). Attention : c'est sous forme de DTD et en Anglais (pour l'instant, car le lien mène à la page des spécifications HTML traduites en Français, au cas où le traducteur finirait son boulot -bénévole- un jour). On ne comprend pas tout au premier coup d'œil !

T'as un truc à me dire ?

Qu'aurait dit Napoléon à votre place ? Et Bernard Menez ? Ne cherchez plus en vain, le site "citations du monde" est une mine. Il a beaucoup évolué ces derniers temps : on peut même dans certains cas commander un tee-shirt marqué de la citation...

Un moteur de recherche et une navigation hypertexte très bien conçue facilitent le dénichage de la perle rare qui "fera bien" dans un dossier ou un rapport.

Exemple de citation dénichée sur le site :
« L'informaticien moyen est un épatant spécimen
de ceux qui célèbrent la nouvelle année
en défragmentant leurs disques durs. »
  -- Dave Barry.


>> Citations du Monde, "le site aux 80.001 citations"

RECHERCHE PARMI
80.001 citations

  

Cyberzoïde ?

Avec un nom pareil, on pourrait s'attendre au pire. Mais non, au contraire. De très bons cours et supports de cours pour PHP, MySQL, HTML, etc.

>> Le cyberzoïde qui frétille

02 février 2003

Punch-Drunk Love

Vu ce soir en VO. Comédie noire romantique de Paul Thomas Anderson. Avec Emily Watson (Lena) et Adam Sandler (Barry).

Dire que je pensais n'avoir rien à voir au cinéma cette semaine... Je suis sous le charme. Ce film est dingue. Comme le personnage principal (qui ne l'est peut-être pas tant que ça) (comme le film, finalement) (rires).

Dès les premières images, le réalisateur nous fait nous interroger. Peu à peu on découvre les personnages et leur environnement. Très vite (et toute la salle a sursauté), on découvre aussi le monde à travers les yeux de Barry (légèrement dément et parfois hyper-violent).

Il rencontre Lena. En fait, c'est plutôt Lena qui le rencontre, exprès, parce qu'elle a vu sa photo sur le bureau d'une de ses collègues. Barry a sept sœurs. Il se débrouille comme il peut pour y jouer un rôle viril. Disons qu'il est bizarre et que sa situation familiale ne l'aide pas à sortir de cette bizarrerie.

Pourtant, une histoire d'amour profonde va démarrer entre Barry et Lena. Elle débutera bien mal, à cause d'une bande de truands qui en veut au porte-monnaie de Barry. Et on découvrira que sa violence peut être à la fois canalisée et décuplée par l'amour qu'on lui donne...

Je raconte très mal. Juste une chose à retenir : on rit, on se crispe, on rit, on s'émeut, on ressort heureux ! Ça faisait longtemps que je n'avais pus entendu une salle sortir en émettant autant de commentaires positifs et enthousiastes.

Le réalisateur a une maîtrise du cadre époustouflante. Il nous emmène où il veut comme il veut. De très nombreux plans ont une esthétique travaillée qui contribue à donner à ce film une touche particulière. De nombreux plans sont aussi des hommages non appuyés à de grands acteurs du pop-art. Même sans le savoir (je n'ai pas tout reconnu durant la projection, je me suis renseigné ensuite), il en ressort une ambiance particulièrement séduisante.

À voir... Sans les enfants (un peu de violence).

29 janvier 2003

Apprenons le baragouin avec Zoé

"je visite plein de apges/sites inattndus retrouvés sur une disuatte de favoris de 2000 !... disuatte, ça remplace les disquettes aux Antilles"(1)...

Hum, oui... Bien sûr... Quelle mauvaise foi, quand même, ces Antillaises.

(1)Pour une fois, je laisse le texte tel quel, sans corriger les fautes

PS : Zoé m'écrit aujourd'hui pour me dire "manque le guimlleme de fermeture à la citation du baragouin". Je m'inscris en faux. (Et je n'ai rien édité ci-dessus, mauvaise langue).

22 janvier 2003

Chronique d'un incident ordinaire

"Le CERTA est chargé d'assister les organismes de l'administration à mettre en place des moyens de protection et à résoudre les incidents ou les agressions informatiques dont ils sont victimes".

Dans le cadre de cette mission, le CERTA a publié récemment une note d'information retraçant comment un rootkit a été installé par un pirate informatique sur un ordinateur en réseau. La méthode employée pour repérer l'activité du pirate est également décrite.

Sérieux et documenté.

>> La note d'information du CERTA (NB : une version imprimable et une version PDF sont proposées dans le menu de gauche).

19 janvier 2003

Milko cherche un réalisateur pour son clip

OK, ce lien est super vieux, mais je n'avais pas encore commencé ce weblog à l'époque...

Milko est une vache super funky. Vous pouvez réaliser son clip en choisissant les séquences vidéo, les cris poussés par Milko et les effets sonores à rajouter sur la bande originale. Trois styles de musique sont proposés.

Assez intéressant dans le cadre du stage photo/vidéo, dans la mesure où il permet d'appréhender la notion de time-line, comme dans Adobe Premiere.

NB : le concours évoqué sur la page de Milko ne concerne que les suédois. Inutile d'espérer ! ;-)

>> Milko Music Machine (nécessite ShockWave)
>> Tungstène a fait une vidéo rock-métal ! Milko est en route pour la gloire...

Anne Geddes

Vais-je résister encore longtemps à l'achat de Pure (rebaptisé "Mère" dans sa version française) ? Je passe souvent devant lui en librairie. Je l'ouvre, le feuillette, l'admire, le repose, m'en vais, reviens... Je ne vais quand même pas acheter tous ses ouvrages ? Si ?

J'ai déjà un peu craqué en me procurant le calendrier Pure (merci, les soldes ;-) Arrrrrrrg !

>> Le site officiel de la photographe Anne Geddes

17 janvier 2003

Les jeux de Ferry Halim

Ils sont mignons, amusants et en Flash... L'auteur a dit dans une interview que le jeu préféré de ses visiteurs est celui avec les abeilles. Le mien serait plutôt celui des petits cochons qu'on empile pour attraper les gâteaux.

>> Orisinal

15 janvier 2003

Le château dans le ciel

Vu il y a quelques heures en avant-première. Film d'animation de Hayao Miyazaki. (Le film date de 1986 mais ne sort que maintenant en France).

Pazu est orphelin. Il travaille à la mine auprès d'un patron bourru, mais bienveillant. Il a une vie plutôt agréable et joue de la trompette sur son toit tous les matins pour saluer le soleil qui se lève.

Shiita est orpheline, elle aussi. Elle vient d'être enlevée par le mystérieux Muska. À l'occasion d'un assaut donné par une famille de pirates (menée par Dola, la maman), Shiita peut s'échapper du dirigeable dans lequel elle était retenue.

Elle va littéralement tomber du ciel dans les bras de Pazu. Une pierre qu'elle porte autour du cou semble la freiner dans sa chute.

Ensemble, les deux enfants vont partir à la recherche de Laputa, la cité des airs décrite dans "Les voyages de Gulliver". Leurs deux histoires semblent devoir les y mener...

Ce film est magnifique. Bien moins noir que "Princesse Mononoké" et bien plus abordable que "Le voyage de Chihiro", cette première œuvre de Miyazaki au studio Ghibli est aussi pleine d'humour. Les sujets chers à l'auteur (comme le respect dû aux aînés, l'attention à porter à la nature, etc.) sont déjà là. Un film d'animation émouvant à plus d'un titre.

À voir, avec ou sans les enfants.

>> Le site officiel pour la sortie française du film
>> J'en profite pour signaler Buta Connection, selon moi le meilleur site francophone sur Miyazaki et le studio Ghibli.

14 janvier 2003

Après la vie

Vu hier soir. Mélodrame de Lucas Belvaux. Avec Dominique Blanc (Agnès) et Gilbert Melki (Pascal).

Pascal et Agnès sont mariés depuis quinze ans. Pascal est inspecteur de police. Ça fait quinze ans qu'il couvre les agissement de Jacquillat, parrain local, en échange de doses de morphine. Ça fait quinze ans qu'Agnès est protégé du manque et des doses mal coupées par son mari qui lui fournit cette drogue dont elle ne sait pas se passer.

Un homme dangeureux vient de s'évader de prison. Jacquillat a peur pour sa vie et demande à Pascal de tuer le fugitif. Il refuse. Jacquillat décide qu'Agnès n'aura plus de morphine tant que l'évadé ne sera pas mort.

Je suis époustouflé. De mon point de vue, ce film est le meilleur des trois (voir les archives de Janvier pour les deux autres films de la trilogie). Déjà tout seul, il est très bon. Caméra à l'épaule, très gros plans, jeu d'acteur. Les émotions sont à fleur de peau et nous touchent directement au cœur. Mais, dans le cadre de la trilogie, on touche carrément au génie. Enfin, on connaît toute la vérité sur les trois histoires vues et on découvre que ce que nous prenions pour argent comptant n'était qu'une réalité tronquée. Des révélations nous donne envie de revoir les autres films pour voir si on les jugerait autrement. On s'étonne, voire on se fache, d'avoir eu un mauvais jugement sur certains personnages et en même temps on bénit Lucas Belvaux du plaisir qu'il nous donne en nous dévoilant nos erreurs.

Il paraît que les personnes qui ont vu les trois films dans un autre ordre sont toutes persuadées que c'est l'ordre qu'elles ont vécu qui est le meilleur pour voir les films. Je suis prêt à le croire. Le travail d'écriture est superbe.

Tout petit, petit...

Les barebones. Voilà un truc qui m'attire. Je vais sans doute en construire un très bientôt pour devenir la nouvelle station de montage vidéo que je pourrais emporter en stage. La très grande tour que j'utilise actuellement n'étant pas des plus pratiques...
>> Un portail francophone sur les barebones (avec tests et articles comme "Qu'est-ce qu'un barebone ?")
>> La société Shuttle, à l'origine de l'essor des barebones chez les particuliers.

11 janvier 2003

Cavale

Vu cet après-midi. Thriller de Lucas Belvaux. Avec Catherine Frot (Jeanne) et Lucas Belvaux (Bruno).

Bruno s'évade après quinze ans de prison. Il faisait partie d'un groupe de terroristes révolutionnaires français. De cette époque, il ne reste plus grand' chose à part des planques que lui seul connaît, bourrées d'armes, de plans et de vivres. Il reste Jeanne, aussi, qui n'avait pas été prise à l'époque parce qu'aucun des complices ne l'avait dénoncée. Elle est prof, maintenant. Elle a un mari et un enfant. Et surtout, elle a tiré un trait sur tout ça...

Nous suivons Bruno de planque en planque. Il a un but : se venger de l'homme qui les a dénoncés, lui et ses complices, il y a quinze ans. Malheureusement, il est bien seul. Ses anciens amis ont tourné la page depuis longtemps. Il est déterminé, pourtant, et sème la mort autour de lui. Il se montre pourtant parfois attachant et sensible, mais sa violence le fait oublier assez vite.

Jusqu'à la dernière image, on se demande comment tout ça se finira. Ce film est magnifiquement écrit pour cela. Il l'est d'autant plus quand on revoit certaines scènes déjà vues dans "Un couple épatant" (voir les archives de Janvier 2003). Elles prennent une toute autre signification et on se plaît à découvrir que le réalisateur ne nous avait pas tout dit tout de suite, mais que les seconds rôles avaient une vie bien à eux, hors caméra...

Catherine Frot et Dominique Blanc sont parfaites. Ornela Muti, si on n'a pas vu "Un couple épatant", passe pour une folle hystérique.

Lucas Belvaux maîtrise à la perfection les longs silences et les gros plans, deux éléments importants dans ce film. Son opérateur a parfois un peu de mal à faire le point sur les premiers plans. Est-ce fait exprès ?

Il me reste à voir "Après la vie", mais je sais déjà que je vais l'aimer...

>> (rappel) Le site officiel du film

10 janvier 2003

nawak

Inventaire à la Zoé, à la recherche de la définition du terme :
Merci Zoé :-)

Un ordinateur en bois

Franchement, si ce n'était pas aussi cher, je me laisserais bien tenter... De superbes périphériques informatiques en cerisier ou en noyer.

08 janvier 2003

Rire et châtiment

Vu ce soir en avant première et en présence de la réalisatrice et de l'acteur principal. Comédie d'Isabelle Doval. Avec José Garcia (Vincent), Isabelle Doval (Camille), Laurent Lucas (Jacques), Benoît Poelvoorde (le formateur AFPS)...

Ce ne sera sans doute pas la comédie du siècle et pourtant... Au-delà de l'histoire rappelée dans le synopsis (Vincent fait rire tout le monde, sauf sa femme Camille, qui en a marre qu'il ne pense qu'à lui), le scénario est plus profond. De nombreux dialogues font mouche. Dans la salle des murmures d'approbation ou des rires de connivence ne trompent pas : une comédie n'empêche pas d'asséner quelques vérités bien senties.

Deux grandes scènes pour lesquelles, à elles-seules, il faut aller voir le film : la machination de Vicent pour inviter Camille au restaurant russe et la formation AFPS avec Benoît Poelvoorde, excellentissime.

C'est clair. Sans le talent et la "présence" de José Garcia et de Benoît Poelvoorde le film serait moins agréable, mais, justement, ils ne sont pas absents. Il faut donc aller les voir (sortie officielle le 22 janvier 2003).

A part ça, la petite discussion avec Isabelle Doval et José Garcia a été très agréable. José nous a même gratifié d'un petit cours de russe et d'une démonstration de "claquettes tziganes". Il faudra voir sur France 3 Alsace si je passe bien à l'image, certainement dans le journal de douze heures.

Ta grand mère sur Internet

Simple mais intéressant (ne serait-ce qu'à cause de la traduction en Anglais des paroles de la chanson).
>> The Ketchup Dance performed by Groovin Granny

07 janvier 2003

The Amazing Patate Show

En hommage à Zoé, qui aime les frites, voici un spectacle chanté par une petite patate (chanson en Français, malgré les apparences).
Nécessite le plug-in Flash.

05 janvier 2003

Un couple épatant

Comédie de Lucas Belvaux. Avec Ornella Muti (Cécile) et François Morel (Alain). Premier film de la trilogie imaginée, tournée et même jouée par Lucas Belvaux.

Quelle agréable surprise que ce film ! La bande annonce ne m'avait pourtant pas beaucoup motivé. Le premier volet de la trilogie (qui contient aussi un thriller et un mélo) est une comédie de moeurs. On y découvre déjà les personnages qui seront les rôles principaux dans les deux autres films. On jubile, on trépigne, on se demande ce qui se cache dans la vie (qu'on devine passionnante) de ces autres couples. La comédie est jouissive et regorge de nombreux quiproquos. On est pourtant loin du vaudeville ou d'une simple critique de la vie trop rangée de la bourgeoisie provinciale. L'aspect psychologique est (très) important et François Morel prouve encore une fois qu'il n'est pas que le Monsieur François des Deschiens.

Lucas Belvaux a aussi l'immense mérite d'avoir donné un beau rôle à Valérie Mairesse. Ces derniers temps, on avait un peu tendance à la confiner dans des emplois d'idiotes.
>> Le site officiel de la trilogie "Un couple épatant... cavale... après la vie"

[edit] Je viens de visiter le site ci-dessus à fond. Une mine ! Tous les scénarios, les notes de tournage, etc. Je me demande s'il y a moyen de récupérer tout ça pour le prochain stage photo/vidéo...

03 janvier 2003

Dans ta face !

Attendre le chargement... Cliquer sur "try me"... Survoler avec la souris... Cliquer avec la souris... Une belle inter - Face :-)

Ce type se prend la tête

... Mais seulement au sens propre !
Depuis l'âge de 22 ans (il en a 26 maintenant), Jonathan Keller se prend en photo chaque jour. Il a prévu de le faire jusqu'à sa mort. Les changements sont parfois perceptibles, parfois non. On voit les cheveux pousser jusqu'à la prochaine coupe, puis repousser. Une moustache apparaît puis disparaît, etc.
À part au sens propre, Jonathan ne se prend pas la tête, c'est ce qui me plaît dans son projet. Il ne demande rien à personne ; il n'a aucun message à passer et il répond gentillement et poliment aux messages qu'il reçoit (cf. la section FAQ & Comments).
>> Daily Photo Project - When Will It End (WWIE) ?