30 mai 2003

Swimming pool

Vu ce matin en V.O.S.T. Drame de François Ozon. Avec Charlotte Rampling (Sarah Morton), Ludivine Sagnier (Julie), Charles Dance (John Bosload).

« Ozon m'a tuer »... Non, vraiment.

La fin de ce film est complètement inattendue. Comme tout le monde, je me suis laissé avoir. Comme tout le monde, je n'ai pas compris tout de suite. Comme beaucoup, ça m'a énervé. Comme toujours, j'ai essayé de comprendre...

Et je crois avoir compris. J'y pense depuis ce matin. Au fur et à mesure de mes réflexions, des images du film me reviennent, des dialogues, des situations. Je me rappelle aussi d'une des astuces favorites d'Amélie Nothomb dans ses ouvrages (je pense à « Hygiène de l'assassin » et à « Cosmétique de l'ennemi ») : dès le début de la narration, on nous dit (ou on nous montre) la vérité. Nous ne savons juste pas l'entendre (ou la voir).

François Ozon est un génie. C'est dit. Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier sont merveilleuses, magnifiques, intriguantes et envoutantes. Et là, je n'ai dit que le début du minimum.

L'histoire ? À Londres, Sarah Morton, auteur à succès de romans policiers sanglants, manque d'inspiration. Elle n'a goût à rien et déteste la terre entière. Son éditeur, John Bosload, lui prête sa maison en France, dans le Lubéron, pour y retrouver l'inspiration. Julie, la fille de John, finit par rejoindre Sarah, ce qui n'était pas prévu et qui déplaît terriblement à cette dernière. Tout semble séparer ces deux femmes et c'est un événement bien peu banal qui va les faire s'intéresser l'une à l'autre...

Je suis sous le chaaaaaaaaaarme !

PS : ai-je déjà dit que je trouvais Ludivine Sagnier extraordinaire ?

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