C'est de l'art. Avec juste un peu de sable et un rétroprojecteur. La performance a été enregistrée durant le SICAF 2003 (Seoul International Cartoon & Animation Festival), un des festivals d'animation les plus populaires d'Asie (paraît-il).
>> La vidéo (18,5 Mo), format Windows Media (WMV)
>> Site officiel SICAF
Tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi). Mises à jour : tous les 5 ou 6 ans... Peut-être.
25 janvier 2004
24 janvier 2004
Lost in translation
Vu ce soir. Comédie dramatique de Sofia Coppola. Avec Bill Murray (Bob Harris), Scarlett Johansson (Charlotte), Giovanni Ribisi (John), Anna Faris (Kelly).
Bob Harris est un acteur américain quinquagénaire qui a eu son heure de gloire. Son agent l'envoie au Japon afin d'y tourner la publicité d'un whisky local. Bob se retrouve dans un pays dont il ne comprend ni la langue, ni les coutumes. Il traîne son absence d'énergie, agravée par le décalage horaire, dans les couloirs et le bar de son hôtel de Tokyo. A peine pense-t-il à appeler sa femme (qui ne pense, elle, qu'à lui demander de quelle couleur il voudrait tapisser son nouveau bureau qu'ils sont en train de faire refaire) et ses enfants, dont l'un vient juste de fêter son anniversaire sans son père.
Charlotte, la vingtaine, est mariée à John, un photographe qui monte. Il est à Tokyo pour y faire des photos et Charlotte n'a rien à faire de ses journées... John a l'air plus intéressé par son métier et par les personnalités qu'il photographie, comme Kelly, une starlette un peu « limitée ».
De leur solitude partagée, des sorties qu'ils vont faire ensemble pour tromper leurs insomnies, de toutes ces petites choses qu'on ressent sans les cerner vraiment, va naître une histoire d'amour/amitié étrange et légèrement invraisemblable.
Sofia Coppola profite de ce film pour montrer le Japon qu'elle a vue lors de déplacements personnels, avec ses excès et ses étrangetés (aux yeux d'un occidental). Un Japon dont il est assez clair qu'elle l'aime, y compris dans ses défauts.
Quelques longueurs, compréhensibles étant donné l'apathie dans laquelle les deux héros sont censés se trouver. Sympathique, malgré tout.
Bob Harris est un acteur américain quinquagénaire qui a eu son heure de gloire. Son agent l'envoie au Japon afin d'y tourner la publicité d'un whisky local. Bob se retrouve dans un pays dont il ne comprend ni la langue, ni les coutumes. Il traîne son absence d'énergie, agravée par le décalage horaire, dans les couloirs et le bar de son hôtel de Tokyo. A peine pense-t-il à appeler sa femme (qui ne pense, elle, qu'à lui demander de quelle couleur il voudrait tapisser son nouveau bureau qu'ils sont en train de faire refaire) et ses enfants, dont l'un vient juste de fêter son anniversaire sans son père.
Charlotte, la vingtaine, est mariée à John, un photographe qui monte. Il est à Tokyo pour y faire des photos et Charlotte n'a rien à faire de ses journées... John a l'air plus intéressé par son métier et par les personnalités qu'il photographie, comme Kelly, une starlette un peu « limitée ».
De leur solitude partagée, des sorties qu'ils vont faire ensemble pour tromper leurs insomnies, de toutes ces petites choses qu'on ressent sans les cerner vraiment, va naître une histoire d'amour/amitié étrange et légèrement invraisemblable.
Sofia Coppola profite de ce film pour montrer le Japon qu'elle a vue lors de déplacements personnels, avec ses excès et ses étrangetés (aux yeux d'un occidental). Un Japon dont il est assez clair qu'elle l'aime, y compris dans ses défauts.
Quelques longueurs, compréhensibles étant donné l'apathie dans laquelle les deux héros sont censés se trouver. Sympathique, malgré tout.
23 janvier 2004
Le sourire de Mona Lisa
Vu ce soir. Comédie dramatique de Mike Newell. Avec Julia Roberts (Katherine Watson), Kirsten Dunst (Betty Warren), Julia Stiles (Joan Brandwyn), Maggie Gyllenhaal (Gilselle Levy), Dominic West (Bill Dunbar).
Année scolaire 1953/1954, Katherine Watson fait sa rentrée de professeur à l'université des filles de Wellesley. Elle est décidée à révolutionner cet établissement qui, tout en donnant une formation de haut-niveau, continue à programmer des cours de maintien et des séances d'apprentissage sur la manière de servir le café lorsque son mari a invité le patron à la maison (et sur la manière de se comporter à cette occasion afin de donner une image correcte du couple).
Certaines étudiantes vont adhérer à son point de vue, d'autres moins. On verra aussi que ce n'est pas parce qu'on est convaincu d'une chose qu'on a forcément raison.
Le réalisateur épouse un parti-pris : les femmes d'alors étaient des objets manipulés. Merci pour elles.
Année scolaire 1953/1954, Katherine Watson fait sa rentrée de professeur à l'université des filles de Wellesley. Elle est décidée à révolutionner cet établissement qui, tout en donnant une formation de haut-niveau, continue à programmer des cours de maintien et des séances d'apprentissage sur la manière de servir le café lorsque son mari a invité le patron à la maison (et sur la manière de se comporter à cette occasion afin de donner une image correcte du couple).
Certaines étudiantes vont adhérer à son point de vue, d'autres moins. On verra aussi que ce n'est pas parce qu'on est convaincu d'une chose qu'on a forcément raison.
Le réalisateur épouse un parti-pris : les femmes d'alors étaient des objets manipulés. Merci pour elles.
18 janvier 2004
Le retour du roi
Vu cet après-midi. Film fantastique de Peter Jackson. Avec Elijah Wood (Frodon Sacquet), Sean Astin (Sam), Viggo Mortensen (Aragorn), Ian McKellen (Gandalf), Orlando Bloom (Legolas), John Rhys-Davies (Gimli), Billy Boyd (Pippin), Dominic Monaghan (Merry), Andy Serkis (Gollum / Sméagol), Bernard Hill (le roi Théoden de Rohan), Miranda Otto (Eowyn de Rohan), John Noble (Denethor, Intendant du Gondor), Hugo Weaving (Elrond), Lawrence Makoare (Le Roi Sorcier), Paul Norell (le Roi des Morts), Sarah McLeod (Rosie), Thomas Robins (Déagol), Liv Tyler (Arwen), David Wenham (Faramir), Cate Blanchett (Galadriel), Ian Holm (Bilbon Sacquet).
Troisième volet du « seigneur des anneaux », c'est celui que j'ai préféré à cause de son intensité visuelle et émotionnelle.
Époustouflant !
La fuite de Saroumane n'est présente que dans la version longue. J'attends donc la sortie de la trilogie en DVD.
Troisième volet du « seigneur des anneaux », c'est celui que j'ai préféré à cause de son intensité visuelle et émotionnelle.
Époustouflant !
La fuite de Saroumane n'est présente que dans la version longue. J'attends donc la sortie de la trilogie en DVD.
08 janvier 2004
Convertisseur de documents OpenOffice
Une initiative sympathique, pour ceux qui ne veulent pas installer OpenOffice.org (ou Star Office), mais qui veulent lire les fichier générés par les applications de la suite bureautique libre.
>> Convertisseur de documents OpenOffice
>> OpenOffice.org
>> Convertisseur de documents OpenOffice
>> OpenOffice.org
07 janvier 2004
La définition du jour
Immarcescible : n. m. Bot. Didact. Qui ne peut se flétrir.
J'ai de ces correspondants pédants ! ;-)
[édit.] en cherchant le mot avec Google, je trouve le site du jeu télévisé « Des mots et des maux » (Radio-Canada, rediffusée à une époque sur TV5). Le mot apparaît dans le questionnaire numéro 5 de la saison 2001-2002 de l'émission.
Bref, tous les questionnaires (et les réponses) du jeu sont en ligne. Pour ceux qui sont à la recherche d'un jeu « intelligent » à faire en famille un soir sans télé, il y a certainement de quoi faire.
>> Le questionnaire évoquant le terme « immarcescible »
>> Questions-réponses des mots et des maux
J'ai de ces correspondants pédants ! ;-)
[édit.] en cherchant le mot avec Google, je trouve le site du jeu télévisé « Des mots et des maux » (Radio-Canada, rediffusée à une époque sur TV5). Le mot apparaît dans le questionnaire numéro 5 de la saison 2001-2002 de l'émission.
Bref, tous les questionnaires (et les réponses) du jeu sont en ligne. Pour ceux qui sont à la recherche d'un jeu « intelligent » à faire en famille un soir sans télé, il y a certainement de quoi faire.
>> Le questionnaire évoquant le terme « immarcescible »
>> Questions-réponses des mots et des maux
Confucius, pardonne-moi !
« Fais du feu à un homme et il aura chaud pendant un jour. Mets le feu à un homme et il sera froid pour toujours. »
Variante : « Fais du feu à un homme et il aura chaud pendant un jour. Mets le feu à un homme et il aura chaud pour le restant de ses jours. »
/honteux
Variante : « Fais du feu à un homme et il aura chaud pendant un jour. Mets le feu à un homme et il aura chaud pour le restant de ses jours. »
/honteux
05 janvier 2004
The Station Agent
Vu ce matin en VOST. Comédie dramatique de Thomas McCarthy. Avec Peter Dinklage (Finbar McBride), Patricia Clarkson (Olivia Harris), Bobby Cannavale (Joe Oramas), Michelle Williams (Emily), Paul Benjamin (Henry Stiles), Raven Goodwin (Cleo).
J'ai adoré ce film. Je ne suis pas le seul : il a obtenu des tonnes de prix, notamment au festival de Sundance.
Fin est un nain. Il est passionné par les trains et par rien d'autres. Fatigué de sentir le regard des autres sur lui et d'entendre les enfants se moquer de sa taille, il travaille presque caché dans l'atelier de la boutique de son ami Henry. Une boutique spécialisée dans les trains électriques pour passionnés.
Lorsque Henry meurt, subitement, Fin est son unique héritier. Il n'hérite pas de la boutique, mais d'une vieille gare désaffectée dans le New-Jersey. L'endroit idéal pour échapper aux regards et aux moqueries !
Au début du film, Fin est désagréable, silencieux, impoli. Cela n'empêche pas Joe (qui a garé son camion de vente de caffé con leche juste à côté de la gare) de lui tenir la jambe : il veut tout savoir. Qui est Fin ? Pourquoi marche-t-il, infatigable, sur les voies ? Vers où ? Comment est-il arrivé ici ? etc.
Fin fera aussi la rencontre d'Olivia qui manquera, par deux fois, de l'écraser. Comment échapper à cette calamité ambulante ? Et comment répondre à Cloé, désarmante par la candeur propre à son âge ? Et Emily ? Qui prendrait le temps de l'écouter ? Pas son copain Chris qui l'a mise enceinte et qui ne le sait même pas.
Film lent, à l'atmosphère spéciale. Réjouissant et émouvant. Quand il s'est terminé, j'ai regretté de ne pas pouvoir prolongé la journée avec les trois amis Fin, Joe et Olivia... Mais j'irai peut-être les revoir bientôt.
Avec plaisir.
>> Site officiel du film The Station Agent
J'ai adoré ce film. Je ne suis pas le seul : il a obtenu des tonnes de prix, notamment au festival de Sundance.
Fin est un nain. Il est passionné par les trains et par rien d'autres. Fatigué de sentir le regard des autres sur lui et d'entendre les enfants se moquer de sa taille, il travaille presque caché dans l'atelier de la boutique de son ami Henry. Une boutique spécialisée dans les trains électriques pour passionnés.
Lorsque Henry meurt, subitement, Fin est son unique héritier. Il n'hérite pas de la boutique, mais d'une vieille gare désaffectée dans le New-Jersey. L'endroit idéal pour échapper aux regards et aux moqueries !
Au début du film, Fin est désagréable, silencieux, impoli. Cela n'empêche pas Joe (qui a garé son camion de vente de caffé con leche juste à côté de la gare) de lui tenir la jambe : il veut tout savoir. Qui est Fin ? Pourquoi marche-t-il, infatigable, sur les voies ? Vers où ? Comment est-il arrivé ici ? etc.
Fin fera aussi la rencontre d'Olivia qui manquera, par deux fois, de l'écraser. Comment échapper à cette calamité ambulante ? Et comment répondre à Cloé, désarmante par la candeur propre à son âge ? Et Emily ? Qui prendrait le temps de l'écouter ? Pas son copain Chris qui l'a mise enceinte et qui ne le sait même pas.
Film lent, à l'atmosphère spéciale. Réjouissant et émouvant. Quand il s'est terminé, j'ai regretté de ne pas pouvoir prolongé la journée avec les trois amis Fin, Joe et Olivia... Mais j'irai peut-être les revoir bientôt.
Avec plaisir.
>> Site officiel du film The Station Agent
01 janvier 2004
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