Vu ce matin en VOST. Drame d'Isabel Coixet. Avec Sarah Polley (Ann), Mark Ruffalo (Lee), Amanda Plummer (Laurie, la collègue au régime), Deborah Harry (la mère d'Anne), Scott Speedman (Don, le mari d'Ann), Leonor Watling (Ann, la voisine), Maria de Medeiros (la coiffeuse fan de Milli Vanilli).
Elle a eu Penny à 17 ans et Patsy à 19 ans. Elle vit dans une caravane dans le jardin derrière la bicoque de sa mère. Son père est en prison depuis dix ans. Elle fait des ménages à l'université, la nuit. Elle s'appelle Ann. Elle va à l'hôpital pour faire une échographie. Les douleurs qu'elle ressent ne sont pas celles d'un grossesse, comme elle l'espérait, mais celle d'un cancer des trompes qui s'est propagé vers l'estomac et le foie.
Il lui reste deux mois, peut-être trois, pour faire tout ce qu'elle n'avait jamais eu le temps de faire. Et elle va le faire courageusement.
Admirable, parce que ce qu'elle a à faire n'est pas fou. Admirable, parce que construit et filmé dans un progression très bien maîtrisée. Admirable, parce que Sarah Polley est fantastique. Admirable pour le message positif et optimiste que soutient tout le film.
« Ma vie sans moi » est l’adaptation d’une nouvelle de Nanci Kincaid "Pretending the bed is a raft". A lire, probablement (NB : orthographe du nom vérifiée. Les autres sites n'ont fait qu'un copier-coller sans se poser de question).
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