Vu ce matin. Drame romantique de Patrice Leconte. Avec Fabrice Luchini (William), Sandrine Bonnaire (Anna), Michel Duchaussoy (le docteur Monnier), Anne Brochet (Jeanne, l'ex de William), Gilbert Melki (Marc, le mari d'Anna), Laurent Gamelon (Luc, le nouveau compagnon de Jeanne), Hélène Surgere (Madame Mulon, la secrétaire de William).
Synopsis officiel : « Parce qu'elle s'est trompée de porte, Anna s'est retrouvée à confier ses déboires conjugaux à un conseiller fiscal, William Faber. Touché par sa détresse, troublé aussi, l'homme n'a pas eu le courage de lui dire qu'il n'était pas psy.
De rendez-vous en rendez-vous, de confessions en confessions, un étrange rituel s'instaure entre eux. William est à chaque fois ému par la jeune femme, et fasciné d'entendre ce qu'aucune femme ne livre jamais. Qui est donc Anna ? Est-elle seulement dupe du jeu qui se joue ?
Chaque jour plus impliqués dans cette étrange relation, Anna et William commencent à remettre en cause leur vie, leurs proches. Grâce à l'autre, ils posent enfin un regard neuf sur la vie, sans vraiment savoir où cela les conduira... »
Un peu comme dans « l'homme du train », Patrice Leconte nous laisse le temps de découvrir ses personnages. Fabrice Luchini n'en fait pas trop et profite des double-sens de certains de ses dialogues pour jouer d'un humour subtil (il y a fort à parier que ces textes-là ont été écrits pour lui). Anne Brochet est magnifique et subtile dans sa composition. Sandrine Bonnaire excelle à nous empêcher de savoir si son personnage comprend ce qui se passe ou pas.
Très beau décor, mais pourquoi avoir embauché un épileptique pour tenir la caméra ? Ou bien les tremblements du cadre devaient-ils symboliser le déséquilibre dans lequel baignent nos héros ?
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